L’Europe de 2015 comme la Rome de 476

Devant l’inconscience collective des Occidentaux face à cette stupéfiante vague de migrants, nous ne résistons pas au besoin de partager ce passage éclairant extrait du livre de Michel De Jaeghere sur la fin de Rome, Les Derniers jours. Il cite un passage du livre de Flavien, Du Gouvernement de Dieu :

Salvien montre les habitants des villes de la frontière rhénane s’adonnant sans retenue à une vie de loisirs, de spectacles et de festins, alors même que les Barbares profilent à l’horizon leurs silhouettes menaçantes : « On prévoyait l’esclavage et on le craignait pas. La crainte avat été retirée à ces pécheurs pour leur interdire toute précaution. Aussi, les Barbares avaient beau se trouver pour tous déjà presqu’en vue, tous les citoyens étaient sans terreur et les villes sans défense. L’aveuglement des esprits […] était tel que si personne, assurément, ne voulait périr, personne cependant ne faisait quoi que ce fût pour éviter la destruction. L’insouciance et la paresse, la négligence et la goinfrerie ; l’ivrognerie et la torpeur régnaient partout […]. Le sommeil s’était répandu sur eux pour que la mort s’ensuivit. »

Merci à KH

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9 Comments

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  • SPQR , 8 septembre 2015 @ 12 h 11 min

    Pour ceux qui n’ont pas lu le livre de Michel de Jeaghere (“Les derniers jours”, édité chez Les Belles Lettres) précipitez-vous, c’est érudit, fascinant et terrible. L’histoire ne se répète pas à l’identique mais dans notre cas, il semble que nous soyons dans l’exception qui confirme la règle.
    A lire également et évidemment : Le camps des Saints de Jean Raspail.

  • Francois Desvignes , 8 septembre 2015 @ 12 h 26 min

    C’est le seul mérite que je trouverais à nos barbares : nous débarrasser par le sang de cette race d’agnostiques christicides et donc frantricides qui nous gouvernent …

    D’ailleurs, l’immigration , cette chance pour les immigrés et ce fléau pour nous, n’est que le salaire de notre apostasie.

    Si, au lieu de renier la Foi de nos Pères, nous étions restés dans le sillon des Dix commandements, jamais aucun des désastres que nous essuyons ne serait advenu,

    Et surtout pas celui de l’immigration : nous n’aurions pas accepté l’avortement de masse, 2 00 000 enfants de plus par an seraient nés, soit sur les 40 ans que dure l’immigration 8 000 000 de bons chrétiens qui n’auraient donc laissé aucune place aux 8 000 000 de métèques qui nous polluent

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