Benalla, bodyguard d’une vedette de téléréalité !? (Vidéo)

Et le feuilleton se poursuit, prouvant que c’est vraiment du pareil au même. Au moins, en attendant septembre et la reprise des auditions au Sénat, c’est distrayant et comme Ayem Nour aime beaucoup se faire remarquer, usant de l’expertise de l’ex lieutenant-colonel le plus célèbre de France, pendant que Macronix chasse le drone dans le ciel de Brégençon, on va peut-être mëme pouvoir se marrer. (NDLR)

Visiblement Alexandre Benalla ne manque pas de ressources. L’ancien chargé de mission de l’Elysée, et principal protagoniste dans l’affaire qui porte son nom aurait déjà retrouvé du travail. Loin des arcanes de la politique, ce jeune homme de 26 ans officierait désormais comme garde du corps auprès d’une vedette de la téléréalité.

En effet, selon les informations du magazine Closer, Alexandre Benalla aurait en charge la protection de l’animatrice Ayem et de son fils Ayvin. Il aurait été recruté par l’ex-compagnon de la starlette, l’homme d’affaire français Vincent Miclet.

L’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle accompagnerait Ayem et Ayvin dans tous leurs déplacements, et aurait été aperçu le 30 juillet à l’aéroport du Bourget en direction de Marrakech.

Source

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Pendant que le Franco-Marocain Alexandre Benalla coule, au Maroc, des jours heureux en galante compagnie de sa nouvelle protectrice, la star de la telé-réalité Ayem Nour, qu’il doit désormais protéger, la Russie est accusée d’avoir inondé les réseaux sociaux de faux tweets sur l’affaire Benalla.

C’est la ténébreuse ONG anglo-européenne DisInfo Lab, dont le but est de lutter contre les « fake news » et la désinformation, qui a lancé cette rumeur. Une rumeur qui accuse très ouvertement la twittosphère russe d’avoir provoqué une résonance énorme sur l’affaire « Benalla-Macron ». L’ONG a, en effet, comptabilisé quatre millions de tweets sur le hashtag #AffaireBenalla. On se rappelle que Marlène Schiappa avait tweeté que le public ne s’intéressait pas à ce mystérieux garde du corps. Et elle n’avait peut-être pas tort. Enfin, si l’on croit les explications données à Russia Todaypar le directeur de ce Lab, basé en Ukraine, Alexandre Alaphilippe (et son nom n’est pas fake): « En investiguant un peu plus sur ce hashtag on remarque une forte part de personnes qui ont tweeté plus de 300 fois en une semaine. Cette part a écrit 1.767.682 tweets (44 % des tweets !). Parmi ceux-ci, correspondance de 27 % avec l’écosystème russophile. »

Notons que ce même Alaphilippe allait reconnaître qu’il y avait aussi un bon nombre de comptes pro-Macron qui avaient abondamment tweeté sur l’affaire Benalla. Il a aussi admis avoir déniché, grâce à l’outil d’analyse Visibrain, que les comptes Twitter pro-Mélenchon, pro-RN avaient fait de même.

C’est ainsi que certains comptes à pseudonymes automatisés auraient été surpris à tweeter 24 heures sur 24 pour donner une importance démesurée à cette propagande devenue très vite dévastatrice pour le locataire de l’Élysée.

Comme l’a souligné Le Salon beige, cette tempête dans un verre d’eau devenue piscine olympique depuis le triste « Qu’ils viennent me chercher » a provoqué ironie et mépris sur Facebook, Instagram et Twitter. Recueillis par Le Salon beige, voici quelques-uns de ces tweets moqueurs :

Version officielle
– Les Russes ont tabassé un manifestant
– Les Russes ont déposés des armes au QG de LREM
– Les Russes ont fait accélérer le bus des Bleus
– Les Russes ont fourni un passeport diplo et accès H à un colonel-bagagiste
– Les Russes ont mis fin à l’enquête.
– Etc.

Bon ok je me rends ! Je suis le compte caché de Gérard Depardieu, empereur de la russosphère, buveur de vodka et hacker amateur, je représente à moi tout seul 110% des tweets sur #Benalla. Mais faut pas exagérer, « j’ai beau être pas trop con, j’suis quand même pas un ordinateur ».
En tout état de cause, on se demande bien quel aurait été l’intérêt des Russes d’encombrer les réseaux sociaux avec cette affaire franco-française. Et, surtout, cette accusation n’est étayée par aucune preuve. Décidément, il est temps qu’une loi anti-« fake news » soit votée.

Floris de Bonneville – Boullevard Voltaire

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