Il existe une dizaine d’espèces de kangourous arboricoles (également appelés dendrolagues) vivant en Papouasie Nouvelle-Guinée et en Australie. Avec leurs pattes larges et courtes munies de griffes, et leur longue queue servant de balancier, ces animaux sont de bons grimpeurs. Ils passent presque tout leur temps dans les arbres, se déplaçant assez lentement mais au moyen de gestes précis. Ils y grimpent pour manger des feuilles, des bourgeons, des fruits ou pour échapper au dingo, leur principal prédateur.
Les kangourous arboricoles font partie de la famille des marsupiaux. Ces animaux se distinguent des autres mammifères par leur mode de reproduction. En effet, après une gestation de 45 jours seulement, la mère met bas d’un petit à peine développé. Ce dernier rejoint la poche ventrale de sa mère, appelée “marsupium”, où se trouvent deux mamelles. Il s’accroche à l’une d’elles durant 8 à 10 mois pour achever son développement, avant d’effectuer ses premières sorties de poche.
Les kangourous arboricoles sont en danger d’extinction. S’ils connaissent peu de prédateurs naturels (oiseaux de proie ou dingos), leur principale menace provient de l’homme. Les forêts de Papouasie Nouvelle-Guinée sont en effet détruites à un rythme alarmant en faveur de l’exploitation minière et forestière. Ces animaux sont également menacés par la conversion des forêts en terres agricoles, qui représentent le principal moyen de subsistance des populations locales.
En France, il y en a au zoo de Beauval, dans le Loir-et-Cher, au sud de Blois, à mi-chemin entre Tours et Vierzon.