Simone Veil : les Français qui pensent qu’avorter, c’est tuer un enfant (et qui ont raison de le penser puisque c’est un fait) accusés de gâcher la fête

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  • Vent d'Est, Vent d'Ouest , 10 juillet 2017 @ 17 h 51 min

    En 1974 j’avais vingt ans.
    De ce qui a été invoqué par Simone Veil et retenu par moi à l’époque, la seule raison de cette loi était de permettre aux femmes d’avorter en toute sécurité sanitaire, à titre tout à fait exceptionnel, les faiseuses d’ange, comme on les appelait à l’époque, pratiquant les avortements avec des moyens du bord : aiguilles à tricoter et autres méthodes peu ragoûtantes, ce qui mettait en danger la santé des femmes, quand elles ne les tuaient pas.
    À l’époque de la loi votée, l’avortement n’était pas remboursé – seuls les cas extrêmes de pauvreté et/ou de détresse avérée pouvaient éventuellement bénéficier de l’aide sociale -,la période d’aménorrhées autorisée pour l’avortement nettement plus restreinte, les praticiens avaient la liberté de conscience et de présenter des solutions alternatives le cas échéant.
    Le problème est que l’avortement est banalisé de nos jours, comme si une conscience n’est pas en train d’éclore après la fusion de deux cellules.
    Personnellement, je suis pour la vie, je persiste et je signe.
    À chacune sa conscience et ses raisons, mais s’il s’agit d’un avortement de confort, que celle qui décide d’y recourir, ait l’honnêteté d’assumer elle-même l’entière responsabilité financière, ce n’est pas à la société de régler en monnaie sonnante et trébuchante une telle décision, cela fera en outre des économies à la sécurité sociale.
    Il faut aussi savoir que malgré les méthodes modernes en milieu hospitalier ou chez le praticien (?), il n’y a pas de risques zéro.
    Après toutes ces déclarations, je vais probablement me faire détester mais tant pis, j’assume.

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