On peut craindre le pire. Selon Europe 1, des explosifs ont été dérobés dans un dépôt de munitions de l’armée de terre à Miramas dans les Bouches-du-Rhône. Et le vol n’a rien de négligeable : 180 détonateurs, au moins une dizaine de pains de plastic et une quarantaine de grenades ont été dérobés par des individus dans la nuit de dimanche à lundi, selon la radio.
Le site de Miramas est un lieu de stockage des munitions nécessaires aux « Opex », les opérations extérieures de la France, explique Europe 1. Qui ajoute qu’il ne s’agit pas d’une caserne entourée de murs, mais d’un vaste site où les bâtiments, éloignés les uns des autres pour des raisons de sécurité, sont protégés par un double grillage et ne sont pas surveillés par des caméras. Les malfaiteurs, visiblement bien renseignés, seraient entrés en cisaillant ce grillage, croit savoir Europe 1. La piste terroriste est bien sûr envisagée, comme celle du grand banditisme. La gendarmerie est chargée de l’enquête.
Interrogé sur RTL, Manuel Valls a expliqué qu’il n’avait aucune information sur le sujet, refusant de confirmer l’information. Une source proche de l’enquête l’a pourtant confirmée auprès de l’AFP. Le silence du Premier ministre n’a rien d’étonnant : en pleine alerte attentat, un tel vol n’a vraiment rien de rassurant.