Le grand quotidien progressiste étatsunien The New York Times est violemment critiqué, outre-Atlantique, pour procéder, lui aussi, au “deux poids, deux mesures”. Il vient, en effet, de publier une pleine page de publicité de la Freedom from Religion Foundation (FFRF), équivalent de ladite Libre Pensée de chez nous, critiquant violemment l’Église catholique notamment dans le combat qu’elle a menée contre les dispositions de la loi ObamaCare qui impose aux employeurs et entreprises catholiques de souscrire pour leurs salariés des assurances-maladie incluant la couverture de moyens contraceptifs, abortifs et la stérilisation, ce que ne permet pas la doctrine catholique. La FFRF s’en prend aussi à la Cour suprême des États-Unis dénonçant sa majorité « catholique romaine », après l’arrêt favorable qu’elle a pris pour l’entreprise Hobby Lobby, une entreprise chrétienne, mais non catholique, qui, précisément au nom de ses valeurs chrétiennes, refusait, pour les mêmes raisons que l’Église catholique, ces dispositions de l’ObamaCare. Vous me direz, après tout, le New York Times est libre de passer les publicités payantes qu’il souhaite. Certes, mais en 2012, ce quotidien avait refusé de passer une pleine page publicité contre l’islam, qu’y voulaient faire paraître Pamela Geller et Robert Spencer, deux militants anti islam connus aux États-Unis. Le New York Times sait très bien que des attaques contre le catholicisme dans ses colonnes, ne lui vaudront ni attentats ni fatwas de la part des catholiques. Mais quant à des attaques contre l’islam… ce pourrait être une toute autre histoire. “Deux poids, deux mesures”. Au nom de la sainte trouille.
Lu sur L’observatoire de la christianophobie