De Paul Dalbret (1876-1927), la petite histoire de la chanson française a peu retenu.Et parlant de lui-même au tout début de sa carrière, Georgius : “Vers 1910, il y avait quatre chefs de file au café-concert : Mayol, Fragson, Dranem, Polin. À l’étage au-dessous arrivait Dalbret. – Il aurait bien voulu parvenir à l’étage supérieur mais il n’y parvint jamais. Vous vous souvenez, il y a quelques années, de ces chanteurs inconnus qui, de Belleville à Montparnasse et à Ménilmontant, prenaient l’accent corse pour roucouler à la manière de Tino Rossi : “Ah ! veni-veni-veni”… De même que nous avons eu hier des sous-Tino Rossi, il y eut autrefois des sous-Fragson, des sous-Dranem, des sous-Polin et des sous-Mayol. – J’étais un sous-Dalbret.”