Le mois du ramadan peut rendre fous certains adeptes de l’islam. Ces gens d’une autre culture que la nôtre seraient certainement plus épanouis dans un des 49 pays à large majorité mahométane prêts à les accueillir, où il pourraient pratiquer leur foi sans avoir à s’offusquer dès que la charia semble ne pas être la règle.
Les réseaux sociaux sont une source intarissable d’informations que nos grands médias (vous savez, ceux qui sont hors fake news) nous cachent pour ne pas envenimer une situation qui pourrait, un jour, devenir explosive. J’ai deux exemples parmi d’autres. Et je parierais qu’ils sont beaucoup plus nombreux. Le premier exemple, vidéo qui ressort régulièrement sur la Toile depuis 2015, montre un « jeune de cité » filmé par son pote dans un supermarché d’Île-de-France. Très énervé, il se dirige vers le rayon des vins en hurlant qu’il est intolérable de vendre du vin pendant le ramadan. Alors, il rafle toutes les bouteilles avec sa main et les précipite sur le sol avant de repartir, satisfait d’avoir fait honneur à Allah. J’ignore la suite. S’il a été arrêté ou s’il est parti après avoir payé la casse.
La seconde vidéo, découverte par Stop Boycott, est filmée par un musulman qui s’exprime, sans accent, dans le Carrefour de Chambourcy. Il ne s’agit ni de vin ni de porc, mais d’une provocation haineuse à l’égard d’Israël. L’homme oblige deux agents de sécurité à vider dans des Caddie® tous les produits israéliens. Les deux employés, vraisemblablement eux aussi de la même religion, s’exécutent sans rien dire. Les dattes et autres produits sont empilés dans deux Caddie®, pendant que l’homme hurle pour que tout le magasin entende, et sans aucune réaction des clients ou de la direction du magasin. C’est tout juste s’il ne va pas crier le traditionnel Allahou Akbar !
Car ce gentil consommateur n’hésite pas à politiser son ramadan. « Vendre des dattes d’Israël sur un stand ramadan, c’est inadmissible. Vendez des dattes algériennes et on va consommer chez vous… Là, c’est un affront fait à vos consommateurs de confession musulmane. » L’employé, tout en continuant à transvaser les sachets de pistaches et de dattes dans les Caddie®, lui dit qu’il n’a pas à faire de démarche politique. Et de s’entendre répondre, sur un ton où l’on devine combien il est exaspéré : « Sur un stand de ramadan alors qu’on fusille des Palestiniens à Gaza, qu’on nous mette des dattes de l’occupation israélienne, je ne veux pas, moi, financer l’occupation israélienne et le colonialisme israélien et la tuerie israélienne. »
On peut penser qu’il aurait pu remercier cette grande enseigne de la sollicitude offerte aux mahométans pendant le ramadan en leur offrant un tel espace. Et m’est revenu en mémoire l’acte de christianophobie des fabricants de yaourts grecs qui ont tous utilisé la photo d’une église de Santorin en effaçant la croix surplombant les coupoles. Pour complaire à qui ?
Le Figaro vient de révéler que de telles actions ont eu lieu dans plusieurs super et hypermarchés à travers la France.
La direction de Carrefour n’a, pour l’instant, pas encore pris position sur ce qui est bien plus qu’un fait divers. Peut-être craint-elle l’hostilité de ses consommateurs de religion musulmane attirés par son offre halal qui se fait, d’année en année, de plus en plus visible et importante.
Toujours est-il que nous ne pouvons que constater que cette période, dont on peut comprendre qu’elle soit difficile pour ceux qui sont fidèles au jeûne, nous rapproche de plus en plus d’une culture que les Français n’ont pas forcément désirée.
Floris de Bonneville – Boulevard Voltaire