À l’aide ? Non : le tocsin ! (Vidéo)

Pour la première fois depuis que j’ai l’honneur et le bonheur (depuis trente-six ans) de servir – comme on sert dans un corps d’élite – à Présent, c’est avec un sentiment d’urgence qui me prend à la gorge que je lance cet appel – le tocsin de nos anciens.

Francis Bergeron, qui refuse le CLAP de fin, Caroline Parmentier, qui ne baisse jamais les bras devant les méchants et les corneculs, vous ont dit que nous étions au bord du gouffre. Parce que des grigous et des filous ont juré d’avoir notre peau. Et qu’ils sont bien près de se la payer.

Soyons clairs : si, dans les semaines qui viennent, vous ne nous aidez pas, nous ne ferons pas la rentrée de septembre avec nous. Et vous la ferez sans nous. Inimaginable ? Et pourtant… Les sommes qui nous sont réclamées (et celles qui nous sont dues, mais qui ne nous sont pas versées) sont impressionnantes. Quand les caisses sont vides, elles ne résonnent plus et raisonnent encore moins.

Alors tout est perdu fors l’honneur ? Non. Parce que vous êtes là et qu’un élan salvateur de votre part peut renverser la vapeur ! Le temps que les menaces se dissipent.

« Nous vous aimons », « Nous avons besoin de vous », « Que ferions-nous sans Présent », « Comment vous aider plus ? », « Comment vous aider mieux ? ». Des lettres de cette teneur et qui nous font monter les larmes aux yeux, nous en recevons régulièrement. Vous nous aimez comme nous vous aimons ? Montrez-le-nous d’urgence. Il n’y a pas d’amour. Il n’y a que des preuves d’amour !

Peut-on imaginer un univers médiatique sans Présent, quotidien unique en son genre dans le champ d’épandage nauséabond de la pensée unique ? Présent absent au moment où les combats à mener sont de plus en plus pressants ? Si Dieu veut, jamais !

Grâce à une équipe soudée qui ne compte pas ses heures de travail, Présent a été précédemment sauvé de la situation désastreuse où l’avaient placé des gestions aventurées. Ce Présent rajeuni, combatif, pugnace, ne s’est jamais aussi bien vendu en kiosque. Il serait paradoxal qu’il soit contraint de mettre la clef sous la porte alors que son audience ne cesse de s’élargir.

N’attendez pas, sitôt cet appel lu, de passer à l’action. Surtout ne pas attendre qu’il soit trop tard pour dire : « Ah, si j’avais su… ». Maintenant vous savez. Souvenez-vous de Chateaubriand qui passa le reste de sa vie à pleurer sur la monarchie disparue qu’il avait contribué à miner…

Francis et Caroline vous ont dit ce que vous pouvez faire pour que Présent ne soit pas submergé par l’opération convergente des Thénardier et des rapiats : des dons (eh oui, le numéraire c’est toujours le nerf de la guerre), abonnements comme s’il en pleuvait (papier et internet), parrainage de nouveaux lecteurs, publication de publicités dans nos pages (avec un lectorat très fidélisé, il y a toujours du retour), achat de nos numéros hors-série, etc.

Présent va vers ses quarante ans, avec ce difficile passage des trente-sixième rugissants. Un miracle quotidien. Unique dans l’histoire de notre famille de pensée. Donnez-nous la main, donnez-nous un coup de main pour que ce miracle dure et perdure.

 

Alain Sanders – Présent

 

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