L’ex-femme d’un homme du Michigan, tué par balles il y a plus d’un, an soutient que le perroquet de ce dernier répète les paroles prononcées par son propriétaire juste avant qu’il ne soit assassiné, mais un procureur prévient que ces propos ne pourraient probablement pas être utilisés durant un procès. En entrevue avec l’Associated Press, lundi, le procureur du comté de Newaygo, Robert Springstead, a affirmé qu’il doutait fortement de l’existence d’un précédent dans le cadre duquel les paroles répétées par un perroquet auraient été acceptées comme preuves.
M. Springstead a souligné les difficultés de faire témoigner un oiseau, demandant si le juge ordonnerait au volatile de lever l’aile plutôt que le bras pour prêter serment. Martin Duram a été abattu à Ensley Township, dans l’ouest du Michigan, en mai 2015. Son épouse, Glenna Duram, a été blessée à la tête, mais a survécu.
L’ex-femme de M. Duram, Christina Keller, a raconté à la chaîne télévisée WOOD-TV que le perroquet de son ancien conjoint, Bud, ne cessait de répéter «ne tirez pas juron» en imitant la voix du défunt. Robert Springstead a indiqué qu’il n’avait pas entendu l’oiseau. L’enquête sur le meurtre de Martin Duram se poursuit.