Quand Barjot balance les portables de Boutin à des militants LGBT…

Hallucinant récit d’un militant gay, convoqué par la police après avoir harcelé par téléphone Christine Boutin, publié par Minorites.org. Au commissariat, il explique aux forces de l’ordre :

« Un jour, alors que je l’appelai pour lui signifier qu’elle dépassait les bornes avec ses ‘appels au sang’, la conversation entre Frigide Barjot et moi s’engagea sur un mode plus personnel. Elle me parla non seulement de son projet d’union civile — que je feignis d’écouter bien que je suis un partisan du ‘mariage pour tous’ — mais surtout de son sentiment d’être isolée politiquement au sein de son mouvement :
— Les catholiques me critiquent, Copé me crache dessus, Marine Le Pen me crache dessus, me dit-elle. Pourquoi suis-je la seule à qui les gays en veulent ? Je fais mon possible pour apaiser la démocratie, j’ai même dit à Christine Boutin qu’elle n’était pas la bienvenue lors de la dernière manifestation. Alors, les insultes, les agressions verbales, ce n’est pas à moi qu’il faut les adresser. Je ne suis pas la seule responsable. »

J’abondais dans son sens en lui citant notamment un tweet vénéneux que la Présidente du Parti Chrétien Démocrate avait rédigé à son intention, mais lui précisai qu’ayant laissé ses coordonnées sur internet, elle ne pouvait s’étonner d’être la cible d’une population qu’elle s’était employée à combattre et à humilier depuis plusieurs mois.

L’égérie de la Manif pour tous me fit alors une étonnante proposition :
« Écoute, je te donne les coordonnées de Christine Boutin mais ça reste entre nous, ok ? Alors puisque tu m’appelles en numéro caché, envois-moi un SMS et, en retour, je t’enverrai ma fiche des coordonnés de Christine Boutin ».

La proposition me laissa perplexe, mais ma curiosité était titillée : était-elle sérieuse, ou n’était-ce qu’un stratagème pour obtenir rapidement mes coordonnées…? Dans le doute, je décidai de tentais le coup et prudent, rédigerai un SMS on ne peut plus poli a son intention :
« Chère Frigide, désolé d’avoir été désagréable au départ tant finalement cette discussion fut sympathique et instructive. Peut-être devrais-tu effectivement mettre encore plus en avant dans les médias le discours que tu as eu au téléphone… Bref, apaisons les choses. Et j’attends, comme tu me l’as dit, les informations concernant CBoutin. Bien à toi. »

La réponse ne se fit pas attendre :
« Et voilà merci de ton message. C’est effectivement ce que je fais d’insister sur l’union civile pour apaiser la démocratie. Je t’embrasse. Fri »

Surtout, joint à cette réponse se trouvait la fiche concernant Christine Boutin : les 3 numéros de téléphone personnels de la Présidente du Parti Chrétien Démocrate (2 numéros de portable personnels, ainsi que le numéro de la ligne fixe de son domicile).

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57 Comments

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  • Doidy de Kerguelen , 8 juin 2013 @ 17 h 58 min

    Barjot a servi le temps qu’il fallait pour que ses potes des medias reprennent les infos. Quan elle a cru qu’elle était vraiement l’égérie que ses amis bobos décrivaient, elle a montré son vraie visage et s’est faite éjecter. Aujourd’hui, elle est seule et se rend compte qu’elle n’est rien. Elle ne faisait qu’accompagner le mouvement alors qu’elle s’en croyait à la tête.

    Classique, ça s’appelle “prendre le melon”

  • Fvern , 8 juin 2013 @ 18 h 32 min

    Complètement d’accord avec vous

  • Fvern , 8 juin 2013 @ 18 h 38 min

    Tout extrémisme est dangereux, et de les mettre de côté, quelqu’ils soient, est une excellente chose. F.Barjot avait raison de ne pas les intégrer avec leur bannière, mais ils étaient libres de participer à la manif contre le mariage pour tous , je ne vois pas où est le problème

  • Laura , 8 juin 2013 @ 19 h 22 min

    C’était je pense dans un lycée privé de Toulouse :
    La direction d’un lycée catholique de Toulouse a renvoyé de cours des élèves portant un sweat-shirt de la Manif pour tous.

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    Il y a quelques semaines, le port du sweat-shirt de la Manif pour tous était proscrit par la loi puisqu’il faisait l’objet d’une vague d’interpellations policières avec conduite au poste, interrogatoire et procès-verbal. Aujourd’hui, l’interdiction a changé de camp, venant cette fois de censeurs moins attendus: des lycées catholiques. Alors que ces établissements constituaient encore tout récemment de solides relais d’opinion du mouvement Manif pour tous, en diffusant largement mails, consignes et appels à manifester, ils semblent aujourd’hui avoir jeté le débat et ses symboles avec l’eau du mariage pour tous, désormais promulgué. À Toulouse, cette volte-face fait grand bruit. Des élèves d’un important lycée catholique de la ville rose viennent de se faire exclure de cours pour le port du célèbre sweat-shirt rose et bleu, figurant un père et une père tenant leurs deux enfants par la main.
    Mardi dernier, quinze à vingt élèves se présentent en classe avec le sweat-shirt. Ils se sont donnés le mot via Facebook car ils veulent réagir à ce qui leur semble «une injustice»: quelques jours auparavant, un camarade de première est venu en cours avec ce sweat-shirt et s’est vu contraint de l’enlever par la direction, condition sine qua non pour réintégrer sa classe. Ils ne manifestent pas, ne sont pas regroupés, ils rentrent normalement en classe, sans remarque des professeurs. Mais cinq d’entre eux sont bientôt convoqués devant la responsable de vie scolaire qui leur intime l’ordre de retirer le vêtement, sans quoi ils devraient quitter l’établissement ou aller à l’étude. Rien de la fermeté ou «des fortes pressions», témoigne un parent d’élève, ne dissuade les élèves. Des parents sont appelés par l’école pour les informer de la situation, des élèves se voient au contraire interdire de contacter leur famille. Sur le groupe de réfractaires, seuls deux élèves acceptent d’enlever l’objet du délit. Les autres se prennent un sermon dans le bureau du dirlo. Menace d’exclusion de cours, et même de mise à pied, s’ils ne s’exécutent pas. Toujours récalcitrants, ils sont envoyés en étude, séparés des autres élèves, avec interdiction de communiquer avec qui que ce soit.
    Les ados ne faiblissent pas, ils argumentent: «La loi L.141-5-1 de 2004 interdit le port de tenues et de signes ostentatoires religieux mais cette loi ne s’applique que dans les établissements publics, pas dans les établissements privés. Qui plus est, le logo LMPT reproduisant une famille père, mère et leurs deux enfants n’est pas un signe religieux. Ni un signe politique d’ailleurs. Il n’est pas haineux, il ne nuit à personne. On voit bien des élèves en classe avec un T-shirt Che Guevara, est-ce mieux? Nous ne manifestons pas dans l’école, nous ne troublons pas la vie de l’établissement…».
    «Moi ça m’a révolté, témoigne le parent d’un des ados séditieux. Les jeunes n’ont fait qu’afficher leur opinion, en toute sérénité, laquelle est qui plus est parfaitement raccord avec les préceptes enseignés dans un établissement catholique. C’est même précisément pour cet enseignement que nous avons choisi de payer une scolarité dans le privé!».
    Pour Maxime (*), passée la surprise, l’épisode reste une incompréhension. «Je ne faisais qu’exprimer des valeurs que je croyais partager avec l’école, maintenant je sais à quoi m’en tenir».
    Le jour même des faits, un des pères des élèves concernés est reçu par le directeur de l’établissement. Ce dernier finit par accepter le retour des élèves en cours avec leur sweat-shirt. Il faut dire que les ados prévoyants et un brin malins, étaient convenus de ne rien porter dessous, de sorte à opposer l’impossibilité de le retirer… Le directeur du lycée ne sanctionne finalement pas les élèves mais rappelle son opposition de principe. Au reste, il s’engage à en référer au rectorat et à la tutelle de l’école, dont il attend les instructions.

  • Eric Martin , 8 juin 2013 @ 19 h 23 min

    Famille et Liberté, Béatrice Bourges comme Christine Boutin n’ont rien d’extrémistes.

    Mais tout cela n’est plus que de l’histoire ancienne puisque Frigide ne sévit plus, ayant été dégagée du collectif. On me dit que, du côté de l’organisation, personne ne la regrette…

  • Tarantik Yves , 8 juin 2013 @ 19 h 27 min

    Méfiez-vous Esprit libre, les faibles sont souvent ceux qui poussent les choses aux extrêmes, tant ils ont peur de ne pas être pris au sérieux.
    Hollande ou Valls sont prêts à détruire la Société pour imposer leurs misérable idéologie.

  • degabesatataouine , 8 juin 2013 @ 20 h 09 min

    Le nom de ce militant gay qui apparaît clairement sur le site indiqué par NdF aurait mérité de figurer sur Ndf pour garantir l’authenticité du texte sans faire de recherche.
    Sinon on tombe dans les racontars anonymes permettant toutes les désinformations auprès de publics crédules..
    Pour la réputation de NdF ce n’est pas le cas, mais alors pourquoi ne pas avoir mentionné le nom tout de suite?
    Parce que le nombre d’Umpistes qui fréquentent ce site habitués à tout avaler ,sans quoi ils ne seraient pas umpistes ,ne le rendait pas nécessaire ?

    Il faut dire que quand 40% de l’Ump trouvent que Valls ferait un bon ministre ,tout est dit.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/06/08/97001-20130608FILWWW00273-valls-ferait-un-bon-premier-ministre-sondage.php

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