Dans “La lutte des classes” (1h44), Edouard Baer et Leïla Bekhti forment un couple de bobos qui vit à Bagnolet, et tient à scolariser son fils Corentin (Tom Levy) dans un établissement public. Question de conviction, d’attachement au service public et à la mixité sociale. Les choses, pourtant, ne sont pas si simples. Leur fils a vite fait d’être brimé par ses camarades, parce qu’il est un “babtou”, dans une école de banlieue qui tombe en ruines, pendant que les autres enfants de bobos partent pour une école privée. Et la comédie de Michel Leclerc se moque allègrement des contradictions de ses personnages face à la diversité de leurs voisins. Quelle est la part de la caricature dans cette satire ? Finit-elle par se retourner contre les intentions du cinéaste ? Et surtout, sa comédie est-elle aussi drôle qu’elle voudrait l’être ? Grégoire Leménager, de “L’Obs”, et Jean-Christophe Buisson, du “Figaro-Magazine”, ne sont pas d’accord.
La lutte des classes, une satire des bobos réjouissante ou consternante ? (Vidéo)
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