« Si le chant des baleines à bosse est comme la musique classique, celui des baleines boréales, c’est du jazz ». C’est l’analyse de Kate Stanford, océanographe de l’université du Washington, qui a mené cette étude pendant près de cinq ans. Soutenue par des scientifiques norvégiens, elle a plongé ses micros sous-marins sur la rive ouest du Groenland, et les a laissés tourner pendant cinq saisons. À l’aide de spectrogrammes – des images reproduisant les fréquences et intensités sonores – elle a ensuite analysé en détail trois années de vocalises. À ce jour, elle a répertorié 184 chants différents.