L’information, habilement noyée par les grands médias dans le flot de l’actualité, est passée quasiment inaperçue. Et pourtant, en signant le 31 mars avec son homologue tunisien une convention prévoyant la mise à disposition de la France par Tunis de professeurs pour enseigner l’arabe dans nos écoles primaires dès la rentrée prochaine, Najat Vallaud Belkacem vient d’accélérer le processus d’assimilation inversée des petits Français déjà à l’œuvre dans notre pays.
Nous savions, bien sûr, qu’en dépit des nombreuses critiques qu’elle avait essuyées en évoquant ce projet, l’« idéologue » NVB s’y accrocherait bec et ongles, comme elle l’a fait pour l’enseignement du genre et autres réformes criminelles. Aussi, ne sommes-nous pas surpris d’apprendre que, en visite à Tunis à l’occasion du 3e congrès des ministres de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique des pays membres de l’Union pour la Méditerranée, celle-ci a signé avec le ministre de l’Education tunisien, Néji Jalloul, cette convention s’inscrivant dans le cadre du programme « Enseignements de langue et de culture d’origine ». Programme procédant d’une directive européenne de 1977, dont l’objectif est de « faciliter l’intégration » des enfants issus de l’immigration-invasion.
En réalité, une initiative totalement criminelle. Particulièrement en des temps où des milliers d’enfants français quittent chaque année l’école primaire sans connaître les bases élémentaires de leur propre langue, et encore moins l’histoire de leur pays. Un désastre du reste pensé, organisé et mis en œuvre par les idéologues de l’Education nationale depuis des lustres. Au « mieux », par un égalitarisme obsessionnel ; au pire, dans le but de former des générations de déracinés.
Pire encore : cette convention, loin de « faciliter l’intégration » des enfants d’immigrés, devrait au contraire renforcer le communautarisme à l’œuvre dans notre pays et même, dans les quartiers ethniques, encourager une assimilation inversée de nos chères têtes blondes, déjà contraintes d’avaler des menus halal à la cantine ou d’observer le ramadan.
Car, Tunis a beau expliquer que ces professeurs seront recrutés et rémunérés par le ministère de l’Education nationale tunisien, il est évident que, sous couvert d’enseigner l’arabe, certains n’hésiteront pas à inculquer aux enfants le rejet de nos valeurs ni à faire du prosélytisme. Une menace soulignée d’ailleurs par feu le Haut Conseil à l’intégration qui, dans un rapport confidentiel de 2012, parlait déjà d’enseignements « susceptibles de renforcer les références communautaires » et de cours s’apparentant à de véritables « catéchismes islamiques »…