Comment je les ai trouvés ?
Arthaud: sectaire et inacapable d’articuler.
Poutou: bordélique, dans une candidature de témoignage.
Cheminade: inintéressant.
Asselineau: ennuyant, tel un savant cosinus.
Hamon: pas de changement notable à l’égard du premier débat.
Macron: trop fragile. Derrière le haut-fonctionnaire, une voix d’ado qui découvre le monde.
Mélenchon : ne sort pas de sa vulgate.
Dupont-Aignan: dans la zone grise entre les moyen et les petits candidats. Et tend plutôt à devenir un petit qu’un moyen candidat.
Lassale: le seul petit candidat intéressant. Rural et enraciné, même si c’est pittoresque. (Et dire que la France fut longtemps un pays rural: c’est un juste retour des choses.) Vaut le détour.
Fillon: a bien fait de rester sur sa réserve dans un débat qui a trop tiré vers le bas. L’inflation verbale dénature la parole.
Marine Le Pen: a son avantage, meilleure que dans le premier débat. Se débrouille mieux quand il y a pléthore de candidats inégaux sur un plateau. Un peu laborieuse dans ses explications (exemple : dans l’affaire des crèches).
Et pour conclure: pitié, les petits candidats – à l’exception de Lassale – transforment le débat en discussion de comptoir ou en séquence-défouloir (logique: c’est tous les 5 ans) ! Pour eux, c’est plus une tribune officielle supplémentaire que l’occasion d’échanger. Bref, pour beaucoup de Français, cela laissera fâcheusement l’image d’un dîner de cons…
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