Outre la tarte aux cerises en plastique, la substitution de bons ingrédients par des ingrédients de mauvaise qualité, les abus de confiance, packs familiaux plus onéreux que la vente à l’unité, diminution du format de leurs produits tout en laissant le même prix, retarder la mise à jour du différentiel de prix, entre prix en rayon et prix au passage en caisse, afin que la marge soit encaissée en leur faveur, etc., la liste des arnaques des supermarchés est pléthorique! En voici quelques unes.
Arnaques au consommateur : Palmarès des plus belles arnaques
Arnaque 1 : les fromages de chèvre au lait… de vache. Toujours lire et vérifier l’étiquette de vos fromages de chèvre. Beaucoup sont fabriqués à partir de lait de vache aromatisé au chèvre sans que cela soit clairement indiqué sur l’emballage.
Arnaque 2 : les glaces vendues au litre : les fabricants de glace injectent un maximum d’air dans les crèmes glacées afin que la recette soit « plus onctueuse ». Ce qui réduit considérablement le poids du bac de glace : le litre de glace pesait auparavant 1 kg. Bien souvent, il ne pèse plus que 700 g. Attention en particulier aux glaces Mövenpick, autrefois de bonne qualité, et qui se sont dégradées depuis qu’elles ont été rachetées par Nestlé (poids réduit de 1 kg à 900 g, sucre remplacé par sirop de glucose, prix… en augmentation).
Arnaque 3 : oeufs à la « douzaine » ne compte plus que 10 œufs (un problème déjà signalé ; inconvénient supplémentaire : les produits vendus à la douzaine sont divisibles par deux, par trois, par quatre, par six ; à la dizaine, ils ne sont divisibles que par deux).
Arnaque 4 : les pâtes Barilla sont plus chères si l’on achète un paquet de 1 kilo que 2 paquets de 500 g et pour de nombreux lots soit disant en promotion le cas est le même.
Arnaque 5 : les barres chocolatées qualifiées d’énergétiques Ovomaltine ont diminué de taille mais pas l’emballage leur paquet , tout comme la plupart des barres de céréales du type « Grany » et autres Mars. Encore une raison supplémentaire pour ne plus acheter aucun de ces produits nocifs pour la santé.
Se méfier du nouveau Ricoré, plus fluide qu’autrefois mais dont la chicorée noble a été remplacée par de la « fibre de chicorée », du chocolat Poulain dont la boîte est passée de 1 kg à 800 g (sans diminution de prix), et du jambon blanc Fleury-Michon dont les tranches seront bientôt aussi fines que du papier à cigarette.
Mention spéciale
Arnaque 1) Les rillettes Bordeau-Chesnel, dont le célèbre pot rouge a récemment été redessiné pour compter un fond à triple défoncement (du jamais vu dans le domaine) afin de réduire encore plus le volume réel. Si vous ajoutez l’épaisse couche de saindoux à la surface, la quantité de rillettes que vous récupérez est d’à peine la moitié de ce que la taille du pot vous laissait imaginer. Et là encore, le prétendu « format familial » est aussi désavantageux que les autres.
Arnaque 2) Le cas pathétique des « After Eights », dont le carré occupait autrefois toute la taille de son emballage individuel. La petite encoche en haut de celui-ci était d’ailleurs faite pour qu’on puisse se saisir facilement de ce carré de chocolat fourré à la crème de menthe. Aujourd’hui, l’emballage est resté le même, mais tout le monde pourra constater que l’encoche ne sert plus à rien puisque l’After Eight a diminué, d’un bon 25-30 % à vue de nez. Impossible d’atteindre l’After-Eight à partir de l’encoche : celui-ci est bien trop petit !!!!
La tarte aux cerises en plastique!!!!
Pour rester sur le thème des cochonneries vendues en grande surface, Voici un extrait d’article listant les produits chimiques utilisés pour la fabrication d’une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu’à l’usine agroalimentaire: « Les cerises ont reçu entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années c’est énorme !!! Et les cerises sont décolorées à l’anhydride sulfureux et recolorées de façon uniforme à l’acide carminique ou à l’érythrosine. Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d’aluminium, et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202). Elles sont enfin enduites d’un sucre qui provient de betteraves qui ont reçu leur bonne dose d’engrais et de pesticides. Ce sucre est extrait par défécation à la chaux et à l’anhydride sulfureux, décoloré au sulfoxylate de sodium, puis raffiné au norite et à l’alcoolisopropylique.
Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique. Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est nécessaire d’ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthétique du goût et de l’odeur à partir d’éléments artificiels issus de la chimie du pétrole. L’exemple développé est ici la cerise, mais est identique à de nombreux autres parfums. Le parfum artificiel de cerise se compose donc des molécules synthétiques suivantes : acétate d’éthyle, acéthyl méthylcarbinol, butyrate d’isoamyle, caproate d’ethyle, caprylate d’isoamyle, caprate d’ethyle, butyrate de terpenyle, géraniol, butyrate de geranyl, acetylacetate d’ethyle, heptanoate d’ethyle, aldéhyde benzoïque, aldéhyde p-toluique.
La pâte : pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d’un fongicide avant semis. Pendant sa culture, le blé a reçu des pesticides, des hormones ainsi que des doses d’engrais. Après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfite de carbone, puis arrosés au lopyriphosméthyl. Ensuite la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l’acide ascorbique. Pour faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l’amidon est blanchi au permanganate de potassium. La pate reçoit aussi un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l’hydroxytoluène de butyl.
La crème : les œufs proviennent d’un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des antioxydants (E300 à E311), des émulsifiants (alginate de calcium), des conservateurs (acide formique), des colorants (capsa théine) des agents liants (ignosulfate) et enfin des appétants (glutamate de sodium) pour qu’elles puissent avaler tout ça. Elles reçoivent aussi des antibiotiques, et surtout des anticoccidiens. Les œufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l’acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc. Le lait provient d’un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques : flavophospholipol (F712) ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse (F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) alginate de propylène-glycol (F405), acide tartrique (E334), acide propionique (F280) azotés chimiques (F801) des colorants, et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium. Les huiles, ont été extraites par des solvants comme l’acétone, puis raffinées par action de l’acide sulfurique, puis lavage à chaud, neutralisées à la lessive de soude, décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc. Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine. La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme l’acide alginique (E400)”
Bon appétit!