Reportage dans des camps de gavage de poulets bourrés de bactéries et d’antibiotiques (de moins en moins efficaces…)

Le reportage diffusé dimanche soir par Capital sur M6 révèle les dessous de l’industrie du poulet très bon marché : manipulations génétiques, conditions d’élevage insoutenables (les animaux voient le jour pour la première fois et pour la dernière fois lors du départ vers l’abattoir…), présence de bactéries très dangereuses pour l’homme – propagées pendant l’élevage mais aussi le transport et l’abattage, utilisation massive d’antibiotiques de moins en moins efficaces contre ces bactéries… et lorsqu’il s’agit de traiter des consommateurs contaminés (1 500 personnes décéderaient chaque année en Europe à cause d’E.Coli), etc.

Bref, on ne le répètera jamais assez, il vaut mieux manger moins (de poulet) mais mieux en privilégiant, par exemple, des volailles de Bresse. Qu’on arrête de nous dire que le problème, c’est “le libéralisme”, ce serait s’exonérer un peu vite de toute responsabilité. En effet, les Français souhaitent consommer de la viande sans y mettre le prix, les entreprises ne faisant alors que répondre à cette demande. Les familles modestes ont souvent les moyens de s’abonner à Canal Satellite, d’acheter des portables dernier cri et de changer les cartables de leurs enfants tous les ans, autant de dépenses inutiles qui les empêchent de bien se nourrir en privilégiant les volailles élevées en plein air comme celles-ci :

Des volailles de Bresse

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21 Comments

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  • ranguin , 7 avril 2014 @ 8 h 23 min

    Bien manger, c’est vrai ! mieux manger, c’est mieux !

    Nous sommes tous d’accord sur le principe. Le problème réside au fait qu’il faut, pour ce faire avoir de l’argent.

    Les familles les moins aisées ont des abonnements à canal+ ? pourquoi pas, pour le prix d’un abonnement, cette famille pourr voir des films et des matches sans avoir à dépenser trop. C’est un moyen comme un autre de faire des économies (pourtant, je ne suis pas abonné, car je n’aime pas l’esprit de canal+).

    La tentation de dépense est forte dans les grandes métropoles. Dans les zones rurales, il y a peu de tentations. Pas de moyens de transport (pendant des années et peut-être encore aujourd’hui, le 1% prélevé sur les salaires des français ne servait qu’à améliorer les transports parisiens), donc obligation d’avoir un véhicule pour circuler. Ce que les Parisiens dépensent dans des loyers chers, les autres Français le font dans des moyens de locomotion avec les assurances, le carburant, l’entretien, les “prunes” diverses et variées sorties tout droit des imaginations conjuguées des écologistes et du gouvernement, et bientôt la vignette sera de retour.

    Votre article est bien, mais incomplet sur certains côtés.

  • labolisbiotifool , 7 avril 2014 @ 9 h 05 min

    Privilégier le fait-maison : c ‘ est toujours moins cher que le tout prêt Picard , c ‘ est moins salé
    et on sait ce qu ‘ il y a dedans . Cuisiner des légumes ne demande pas beaucoup de temps et
    si on les choisit bien c ‘ est tellement meilleur.
    Reprendre gout aux bas-morceaux pour la viande : souvent très bon-marché et délicieux , il faut juste
    apprendre à les préparer . Pareil pour les abats . Si c ‘ est de la viande bio , c ‘ est encore meilleur !

    Le tout fait-prêt à consommer ” bon marché ” reste très cher , complètement frelaté , et bourré de
    saloperies en tout genre .

    Et en effet , rogner sur le telephone dernier cri pour préserver sa santé et son gout , quoi de plus
    raisonnable ? Annuler l’ abonnement Anal+ et rater le foot ? Ca laisse du temps pour éplucher
    les légumes et préparer les plats à congeler ” maison ” pour toute la semaine : )

  • Fikmonskov , 7 avril 2014 @ 12 h 30 min

    ” Qu’on arrête de nous dire que le problème, c’est « le libéralisme », ce serait s’exonérer un peu vite de toute responsabilité. En effet, les Français souhaitent consommer de la viande sans y mettre le prix, les entreprises ne faisant alors que répondre à cette demande.”

    C’est la nature de l’homme qui veut ça : on veut tous avoir beaucoup pour le prix le plus faible possible. Et c’est ensuite le libéralisme qui fait que les entreprises baissent la qualité, parce que si elles ne le font pas, le prix ne baisse pas et elles ne vendent plus.

    C’est donc bien le libéralisme qui est responsable, directement…

  • Eric Martin , 7 avril 2014 @ 14 h 34 min

    Non, c’est un peu facile de toujours accuser les autres, le système, etc. Comme ce sont les Français qui maintiennent l’oligarchie au pouvoir, ce sont les consommateurs qui décident de faire de la nourriture une variable d’ajustement : on achète un iBook et il ne reste ensuite plus que 20 euros à mettre dans la nourriture pour les 15 jours qui viennent. Cela me fait penser à ces étudiantes “forcées” de se prostituer (elles préfèrent se qualifier d’escort) pour conserver leur train de vie dément (achat de sacs Vuitton, etc.).

  • Eric Martin , 7 avril 2014 @ 14 h 40 min

    Nous devons apprendre nous-même à rejeter ce monde de surconsommation. Autrefois, j’étais fasciné par les nouvelles technologies, les écrans… Maintenant, tout cela me dégoûte. Je vois de pauvres gens s’endetter sur un an pour acheter un ordi qui ne vaudra même plus la moitié de sa valeur quand le prêt sera remboursé et plus rien dans cinq ans. Plus les gens sont modestes, plus ils achètent cher des choses qui ne valent fondamentalement rien ou qui entraînent de nouvelles dépenses.

  • monhugo , 7 avril 2014 @ 16 h 12 min

    J’aurai pour ma part une pensée AVANT TOUT pour les pauvres victimes de ces ignobles élevages.
    Nos frères les animaux, même quand ils ne sont pas de “compagnie”, méritent d’être traités dignement – ce qui n’est pas le cas.
    On peut s’abonner à la newsletter, par exemple, de la PMAF (Protection mondiale des animaux de ferme) – allez sur le site pour ce faire : http://www.pmaf.org/
    Vous deviendrez vite végétariens (en remarquant que les vaches laitières, entre autres, ne sont souvent pas mieux loties que les bêtes à viande).
    L’aquaculture aussi, quelle horreur – voir le traitement ignoble des saumons en Norvège (du saumon, j’en mange peu pour ma part, et toujours “sauvage”, et jamais norvégien, en raison de la contamination entre “sauvages” et élevés, quand les tempêtes libèrent de temps en temps les petits esclaves de leurs parcs).
    Pour déborder sur l’agriculture en général, c’est aujourd’hui que le viticulteur “rebelle”, Emmanuel Giboulot, doit être fixé sur son sort par le TC de Dijon, lui qui ne voulait pas gâter ses vignes selon les diktats européomondialistes des empoisonneurs type Monsanto.

  • Fleur , 7 avril 2014 @ 17 h 09 min

    Ça fait sûrement longtemps que nos “poulets” sont bourrés d’hormones, de testostérone et d’androgènes en particulier : il suffit de regarder ces robocops se mettre à 10 ou 15 pour arrêter et embarquer une jeune femme “attroupée” toute seule, plutôt que de s’attaquer aux délinquants et terroristes, pour deviner que ce sont des couilles molles, qui ont donc bien besoin de stimulants hormonaux afin de leur redonner un minimum de virilité !
    Malheureusement, pour l’instant, la cure paraît sans effet et ils préfèrent toujours s’en prendre aux poussettes et aux jeunes femmes esseulées pour montrer leur force, plutôt qu’aux racailles, devant qui ils semblent mourir de trouille…

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