La liberté d’expression se réduit en Arabie Saoudite. Au début de l’année, le royaume a adopté une nouvelle loi qualifiant toute pensée ou expression dissidente de terrorisme.
En mars, cette loi a été complétée par des amendements visant à définir les actes répréhensibles. Parmi eux, le fait de remettre en cause les fondements de l’islam et d’appeler à l’athéisme.
Cette nouvelle catégorie de crime, qui pourrait valoir à ses auteurs une peine de vingt ans de prison, a été condamné par les associations de défense des droits de l’homme.
«Les autorités saoudiennes n’ont jamais toléré la critique de leurs politiques, mais ces lois transforment presque n’importe quelle expression critique en crime terroriste», a estimé Joe Stork, directeur adjoint du pôle Moyen-Orient et Afrique du Nord de Human Rights Watch.
Le poète palestinien Ashraf Fayad a été une des premières victimes de cette loi. Le 1er janvier dernier, il a été arrêté car ses poèmes contenaient des idées athéistes.