En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut

C’est le succès littéraire du moment! Il narre un amour fou contemporain entre un homme et une femme du point de vue de leur enfant, trop heureux d’avoir pour parents deux fêtards inconditionnels qui ont décidé de profiter de la vie plutôt que de travailler, payer leurs impôts, s’occuper du lendemain et s’intéresser aux autres. Sans oublier la présence à demeure d’un animal de compagnie plutôt rare dans les appartements parisiens: une splendide grue (baptisée Mademoiselle).

(…) Problème: si tous les bons livres rencontraient des succès de cette ampleur, cela se saurait. Alors, comment l’expliquer? «Mais pourquoi l’expliquer?», rétorque Grégoire Leménager, de l’Obs, qui a été émerveillé, amusé, ému par ce texte piquant, pétillant, sans prétention. Et plus profond qu’il n’y paraît puisqu’il amorce, au-delà de son aspect fantaisiste et merveilleux, la question du pouvoir de la fiction et de la place du mensonge dans la littérature.
Jean-Christophe Buisson, du Figaro Magazine, reconnaît lui aussi volontiers de grandes qualités à ce roman grave et joyeux à la fois mais s’explique d’autant moins son triomphe commercial et critique (avec une unanimité rare) qu’il lui trouve une originalité très relative.

Source

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Résumé

Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.
L’optimisme des comédies de Capra, allié à la fantaisie de L’Écume des jours.

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