C’est ce que pense le président du Rassemblement pour la France, Nicolas Stoquer.
Pour lui, “le souverainisme est moribond. Il ne passera probablement pas le printemps 2011. Les élections européennes de 2009 auront marqué la décomposition terminale de ce courant de pensée qui n’aura jamais réussi à trouver sa place dans la vie politique nationale. Le retrait de Philippe de Villiers de la vie politique active, son abdication même au conseil général de Vendée, marquera probablement pour les historiens futurs l’acte de décès du souverainisme. Ceux que l’on a coutume d’appeler les souverainistes, orphelins de chefs de file dignes de ce nom, trouveront à se reclasser selon leur sensibilité d’origine soit en direction du Front national, parti relifté par l’avènement de la fille du père, Marine Le Pen, soit vers un néo gaullisme dont le panache ne tient plus qu’à une chevelure et à une politique qui emprunte plus au cosmétique qu’à une quelconque vision nationale d’avenir à même de raviver l’espoir.”
Mais Nicolas Stoquer compte sur les élections cantonales du printemps 2011 pour repérer et “sélectionner (…) les futurs cadres dirigeants d’un nouveau parti en prise directe avec la réalité du terrain“.
Car selon lui, “une convergence nouvelle verra demain le jour entre des libéraux qui auront reconnus que la machine Bruxelloise est une catastrophe économique mortelle (…) et des défenseurs de la nation qui auront admis que l’Etat, loin de tout pouvoir, est avec ses déficits abyssaux une cause essentielle de la ruine du pays.”