« Aujourd’hui, il ne peut plus exister d’idées qui n’appartiennent qu’à la droite, à la gauche ou au centre, il ne peut exister que des idées communes qui appartiennent à la France, aux Françaises et Français. Mais cela, vous le savez bien et, ni la France, ni vous, ni moi, nous avons encore le luxe d’attendre un quinquennat pour le comprendre. La France, c’est vous qui la faîtes !”
Conseiller municipal à Bezons (Hauts-de- Seine), Olivier Régis s’est déclaré candidat à l’élection présidentielle de 2017 en septembre dernier. A six mois du scrutin, l’ancien élu assure avoir déjà plus de 250 signatures et promet qu’il sera “bien sur la ligne de départ”. Pour se faire connaître il sillonne la France avec son livre-programme Pour un gouvernement d’unité nationale: “Trois Français sur quatre appellent de leurs voeux un gouvernement d’union nationale afin de bousculer les conservatismes, de rassembler au-delà des dogmes et des postures et de préparer l’avenir.
« La France a besoin d’écrire une nouvelle page de sa politique et de sa république, écrit Olivier Régis. La question n’est plus de savoir qui de la gauche ou de la droite prendra les rênes du pays en 2017, mais sur quelle base réformatrice et transpartisane notre pays doit être conduit par des femmes et des hommes de bonne volonté, prêts à changer de logiciel politique, capables d’écouter, de mobiliser et d’associer tous les Français à un nouveau projet de société, sans parti pris. »
Une majorité d’élus, dans nos territoires, s’est déjà habituée à trouver des compromis locaux et observe avec sévérité les joutes de plus en plus stériles de la politique nationale. La perte de crédibilité de la parole publique, la déliquescence du clivage droite/gauche, la montée du populisme exigent de rassembler les bonnes volontés de gauche, du centre et de la droite. S’appuyant sur des mesures audacieuses et crédibles, Olivier Régis propose de fonder une nouvelle société reposant sur la responsabilité, l’efficacité et l’équité. Plus qu’une analyse et un appel, un livre de propositions pour réactiver le creuset national.”
Sur le site de son parti Aimer la France 2017, il se décrit ainsi:
“J’ai 52 ans, je suis père de 6 enfants, deux fois divorcé, je suis marié avec Marie Soller avec qui j’ai eu mes deux derniers enfants, Pierre et Gabriel.
Élu local depuis 2001, conseiller du 18ème arrondissement de Paris puis conseiller municipal de Bezons, je connais l’engagement politique bénévole. Cet engagement politique pour faire changer le quotidien, pour faire bouger les lignes m’a toujours passionné.
J’avais déjà eu l’occasion de me présenter lors de la législative de 1988, à l’âge de 23 ans, sans étiquette, face à Alain Juppé dans mon quartier du 18ème…. J’ai toujours voulu promouvoir le dialogue constructif dans l’intérêt de tous ! Dans chacune de mes expériences professionnelles ou associatives, ce principe domine. Il faut qu’il en soit de même en politique. C’est cela la Politique avec un grand P !
Le 18ème m’a vu naître, la Butte Montmartre m’a vu grandir. Mes parents aveyronnais, dans la limonade et l’hôtellerie depuis plusieurs générations, y tenaient un café. Ainée d’une fratrie qui sera la première génération à faire des études supérieures, je choisi l’économie quand mon frère veut devenir pianiste professionnel et mon autre frère médecin psychiatre. Pendant mes études, comme beaucoup de camarades de cours, je multiplie les petits boulots, du théâtre Mogador au café de mes parents où j’ai, d’ailleurs, gardé le souvenir de longues discussions de comptoir initiées par les clients parfois (très) engagés, mais qui restaient des citoyens de la vraie vie.
Diplômé de Sciences Economiques, je commence par enseigner l’Economie à l’Université Paris 1 puis, sous le tutorat de Christian de Boissieu, j’effectue une thèse doctorale sur la titrisation. Ensuite, j’entame un parcours professionnel au sein du secteur bancaire, d’abord au sein du Crédit du Nord groupe ParisBas et de CPR groupe IndoSuez. En 1998, je prends le poste de Directeur des activités des marchés de capitaux, puis je deviens mandataire social de la banque Lehman Brother en France que je quitte en 2001 pour occuper le poste de co-responsable mondial des marchés de capitaux chez Natexis – Banque Populaire.
Durant toutes ces missions, j’ai eu la chance d’avoir pu accompagner les grands trésors européens pour leur refinancement, la création de la CADES et du refinancement de l’UNEDIC.
Ces diverses expériences m’ont permis de développer une expertise certaine sur la dette et les finances publiques.
En 2004, Patrick Lucas, Président de Gras Savoye, me demande de rejoindre comme Délégué Général, le FORUM pour la Gestion des Villes et des Collectivités Territoriales afin d’y apporter mes compétences et mes réflexions sur la gestion des finances publiques. Dans ce même élan, j’intégre l’observatoire des finances locales qui traite et analyse les données financières des grandes collectivités françaises.
En 2011, je prends la Présidence de Conjuguer, premier réseau extranet de France dans l’échange des collectivités territoriales et je deviens, dans le même temps, Président délégué du FORUM.
En 2015, j’accéde à la Présidence déléguée du Comité de gestion du FORUM pour la Gestion des villes, en tant que Conseiller du Président du Groupe Emerige.
Ces 12 années passées m’ont permis d’échanger régulièrement avec les maires et les élus locaux de tous bords. J’ai pu observer, comprendre et apprendre de leur expérience et de leur engagement au quotidien auprès des françaises et des français et ce vécu m’a permis de co-écrire avec Eric Giuily un ouvrage intitulé « Pour en finir vraiment avec la Réforme territoriale » sorti en 2015.
En 2014, dans un autre domaine, je prends la direction du Cours Carnot, cours privé hors contrat de la 3ème à la terminale, développant les petits effectifs pour les adolescents en rupture scolaire ou familiale. Ce modèle a la particularité de permettre à ces jeunes de retrouver le chemin de l’éducation et des études.
Je suis au-delà de mes activités professionelles, membre du Cercle de l’Union Interalliée, Président du Club d’échecs de la Tour de Masse à Espalion, Chevalier dans l’ordre national du mérite et Président fondateur des amis d’André Malraux Montmartre.”
Ses propositions
Plus de parité avec l’élection des députés par binôme homme/femme ; binôme homme/femme entre le (la) président(e) et son (sa) Premier(ère) ministre.
Une plus grande représentativité parlementaire avec l’ajout de grands électeurs tirés au sort pour le Sénat et une dose de proportionnelle à l’Assemblée.
Le rétablissement d’un service civique hommes/femmes de deux mois pour chaque classe d’âge. La fusion de la Cour des comptes/CESE avec un droit de veto sur la loi de finances et l’entrée des contribuables aux responsabilités.
Donner aux jeunes adultes une entrée plus rapide dans la vie politique par l’établissement du vote probatoire à 16 ans et de la carte d’électeur électronique à fichier unique.
Une carte territoriale à la carte avec 13 régions, 49 départements, 2 145 syndicats intercommunaux à fiscalité propre sur la base du volontariat.
La mise en place d’un contrat de travail unique : un CDI plus souple, limitation du CDD et tra-vail à la carte.
Une fonction publique qui fonctionne à la méritocratie plus qu’à l’ancienneté.
La mise en place du bonus-malus social pour valoriser les entreprises responsables. La généralisation du bonus-malus comme principe fon-dateur de la nouvelle société.
Le rachat de la dette publique par les citoyens et l’interdiction pour l’État de s’endetter pour fonctionner.
L’emploi pour tous : emplois d’avenir et de croissance pour aider à la création de valeur et soutenir la croissance dans nos TPE, TPI, PME et PMI.
L’ouverture aux responsabilités des contribuables et la fusion de la Cour des comptes et du CESE avec un droit de veto sur la loi de finance afin de garantir que l’endettement sera consacré à l’investissement.
Un impôt pour tous et le maintien d’un ISF modernisé, une seule taxe d’habitation, une taxe de séjour renforcée pour les résidences secondaires.
Une fiscalité locale fléchée et rationnalisée.
Un nouveau contrat de partenariat culturel et patrimonial avec le reste du monde.
Une École adaptée au monde moderne et soucieuse de l’intérêt de chaque élève. L’intégration des apprentissages de la « vie réelle » dans les écoles – Cambridge, code et secourisme (AFPS) – en partenariat ou délégation de service public avec les entreprises et associations agréées. Possibilité de passer les différents permis à l’école (chasse, bateau, avion, voiture…).
Un fichier national de l’accession au logement anonymisé et ouvert aux collectivités et aux acteurs privés.
La suppression des jouets imitant des armes à feu. Un nouveau pacte paritaire pour les séparations familiales.