Osculteo est un logiciel en ligne édité par la société I-Protego. Sorti il y a quelques années, commercialisé depuis 2014, mais constamment amélioré, il vous permet de surveiller et nettoyer votre image numérique très facilement en veillant sur les documents vous concernant.
Vous pouvez également demander – moyennant paiement – à supprimer certaines pages web et informations personnelles. Sur le site Internet, les responsables parlent d’un devis réalisé en moins de 48h et d’une suppression du lien concerné pour 49 € TTC. Ce coût peut varier en fonction de la complexité de la demande. Attention : il n y a pas de garantie de suppression de l’URL car il faut obtenir l’accord de l’hébergeur ou de google. Toutefois, le client est satisfait ou remboursé précise Ludovic Broyer, fondateur d’IProtego.
Par ailleurs, pour un budget beaucoup plus élevé de plusieurs centaines d’euros, il est possible pour un particulier ou pour une entreprise de demander à Osculteo ses services afin de faire descendre au maximum la page concernée dans les résultats de recherche, histoire de la faire « étouffer » par google au profit d’autres pages.
Le logiciel propose plusieurs solutions, d’une version gratuite à une version à 290 euros par mois, qui permettent notamment de définir les urls que vous voulez voir apparaître dans les 10 premières positions de Google sur une recherche précise et qui comprend 10 suppressions de contenu par mois. Des achats de crédits sont également possible.
Malgré quelques légers bugs (déconnexion intempestive notamment) constatés à l’utilisation, et les limites de la version gratuite, Osculteo s’avère très efficace, à l’heure où la maîtrise de sa réputation sur Internet est fondamentale. Il s’agit par ailleurs de la première plateforme française dédiée à la protection de l’identité numérique.
Réseaux sociaux, mine d’informations personnelles
Avec près de 3 milliards d’internautes à travers le monde : réseaux sociaux, partages de données, recherches d’informations, etc., on compte aujourd’hui chaque minute : plus de 2 millions de recherches effectuées sur Google, 72 heures de vidéos mises en ligne sur Youtube, 1,8 millions de likes échangés sur Facebook, 20 millions de vues enregistrées sur les photos de Flickr, 1,4 millions de personnes discutant entre elles sur Skype, 278 millions de Tweets partagés, 104 000 photos partagées sur Snapchat ou encore 571 sites internet mis en ligne.
Le versant digital de la vie de chacun, particulier ou entreprise, s’est développé de façon explosive et chacun publie des données personnelles sans forcément s’en rendre compte. Cependant, l’accès « simple » à ces informations personnelles permet usurpations d’identités (près 210 000 cas recensés en France en 2015), vols de données, harcèlement numérique (notamment sur mineurs) …
Sans maîtrise de l’Internet cela peut virer au cauchemar pour les utilisateurs.
Osculteo.com, une solution adaptée aux particuliers
Osculteo veut permettre de protéger efficacement la réputation et la vie privée. Là où une mission d’e-réputation se chiffre habituellement en milliers d’euros, Osculteo pratique des tarifs plus accessibles, mais toutefois pas pour tous. Au-delà des entreprises, cet outil s’adresse à toutes les personnes qui tiennent au respect de leur vie privée et souhaitent maîtriser leur e-réputation.
La question du respect de la vie privée (Privacy) et de la maîtrise des données personnelles est un sujet fondamental en Europe, le seul continent à avoir organisé un « droit à l’oubli ». Un « droit à l’oubli » toutefois très limité puisque Google, qui n’est pas Européen, n’est absolument pas obligé de déréférencer pour l’instant les liens qui lui sont demandés, y compris lorsque des Etats en font la demande.
Reconnue parmi les 450 meilleures start-up au monde, iProtego – société basée à Marseille, spécialiste de la protection des identités numériques et de l’e-réputation (éditeur d’Oscultéo) – a été sélectionnée pour participer et représenter la France au Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas, qui aura lieu en janvier 2017, où sera présenté Osculteo à l’international.
Photo : DR
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