L’UE lancera bientôt à quatre postes-frontières en Lituanie, en Hongrie et en Grèce un projet-pilote, dont le but est de contrôler si les gens mentent. Les voyageurs doivent chez eux d’abord faire parvenir par le biais d’une application en ligne une photo de leur passeport et visa. Ensuite, un garde-frontière virtuel leur pose des questions personnalisées, en fonction de leur sexe, ethnie et langue. Ils doivent répondre via la webcam, après quoi le risque qu’ils représentent, est évalué.
Les voyageurs qualifiés à ‘haut risque’ se voient soumis à la frontière à un contrôle plus fouillé de la part du ‘système de détection de mensonges intelligent’, comme la Commission européenne elle-même l’appelle. Pendant que les voyageurs sont interrogés sur ce qu’ils ont dans leurs bagages, le robot AI analyse ce qu’on appelle leurs micro-expressions, comme un tremblement oculaire ou un rehaussement de la commissure des lèvres. Le risque est ensuite réévalué. Dans le cas d’une situation suspecte, un garde-frontière humain peut emmener le voyageur dans un local annexe pour un screening plus détaillé.