Pour sauver la planète, brûlons les bébés !

Non, ce n’est pas une blague. C’est une idée pas tout à fait nouvelle du lobby de l’avortement. Dans le cadre des séquences tournées en caméra cachée par le « Centre pour le Progrès médical » (Center for Medical Progress), on peut voir une certaine Renee Chelian, propriétaire d’une chaîne de « cliniques » spécialisées dans les avortements, la Northland Family Planning, évoquer cette solution pour se débarrasser des petits corps d’enfants assassinés. C’était à une conférence de la « Fédération nationale pour l’avortement » (National Abortion Federation), un syndicat d’avorteurs professionnels. Le problème de Mme Chelian, c’est qu’elle ne sait pas quoi faire des corps depuis qu’une société de recyclage médical a mis fin à ses prestations. Ses « cliniques » se retrouvent donc avec le produit de cinq mois d’activité stocké dans des congélateurs.

« J’étais si préoccupée par ces tissus fœtaux que j’étais prête à aller jusque dans le Haut Michigan pour y faire un grand feu », a-t-elle raconté à ses auditeurs. Car les avortoirs de cette brave dame font le quart des avortements commis dans l’Etat du Michigan. Et de poursuivre : « Je me demandais à quelle distance il faudrait que je m’enfonce dans les bois pour faire un feu que personne ne verrait. » Mme Chelian conclut ensuite que l’idéal, ce serait d’incinérer les restes d’enfants avortés dans des centrales thermiques pour produire de l’électricité, mais que ce pourrait être un cauchemar en termes de relations publiques. Et la voilà qui reconnaît, à l’encontre du discours officiel des « pro-choix », qu’il s’agit bien de personnes assassinées, puisqu’elle ajoute, parlant des Etats-Unis (mais cela vaut aussi pour la France) : « Ce pays ne veut pas aborder la mort, ni le problème des cadavres. »

En fait, la valorisation énergétique des enfants avortés n’est pas une idée tout à fait nouvelle, et cela s’est même déjà fait. En avril 2014, le ministre de la Santé de la province canadienne de Colombie-Britannique reconnaissait que des restes de bébés volontairement massacrés dans sa province étaient livrés à une installation de valorisation des déchets américaine produisant de l’électricité pour les habitants de l’Etat de l’Oregon. En mars de la même année, le Daily Telegraph révélait que 15 000 bébés avaient été incinérés comme « déchets médicaux » par les hôpitaux britanniques, dont une partie pour produire de l’énergie thermique ou électrique.

En remontant un peu plus loin, il y a aussi eu les nationaux-socialistes allemands qui recyclaient par exemple la peau et les cheveux des juifs et autres « indésirables » gazés dans leurs camps de concentration. L’important pour les socialistes de tout poil, c’est que la mise à mort se fasse de manière « humanitaire » et que la société en bénéficie. Au début des années 1930, le dramaturge britannique George Bernard Shaw, socialiste et prix Nobel, demandait publiquement que les personnes inutiles pour la société soient assassinées de manière humanitaire. Renee Chelian et ses amis avorteurs s’inscrivent dans cette tradition « nauséabonde ».

Olivier Bault – Présent

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