Voyage vers l’impossible ! Dans un futur proche, la Terre se meurt. Des tempêtes de poussière ravagent les cultures et la survie de l’espèce humaine est en jeu. Désormais, il ne s’agit plus de sauver le monde mais de trouver un autre territoire où l’homme pourrait survivre.
Dans une base secrète de la Nasa, un scientifique, le Dr Brand (Michael Caine), a mis au point un projet de la dernière chance : l’opération Lazarus. Une opération qui consiste à conduire l’humanité (plan A) ou sa descendance (plan B) sur une autre planète habitable.
Profitant d’un « trou de ver » – un raccourci du genre porte des étoiles à travers l’espace-temps – permettant d’accéder à une autre galaxie où douze planètes pourraient faire l’affaire, des conquérants d’un nouveau monde sont déjà partis dans les étoiles. Sans résultat.
Un nouveau lancement est prévu et c’est Cooper (Matthew McConaughey), ex-pilote d’essai reconverti en fermier, qui prend les commandes de cette quête improbable, laissant derrière lui ses enfants et son beau-père. Et c’est parti pour une odyssée interstellaire à la croisée des mondes parallèles.
Tandis que sur terre les hommes vieillissent à la vitesse de la lumière, Cooper et ceux qui l’accompagnent, dont la fille du Dr Brand (Anne Hathaway), découvrent des planètes inhospitalières où même un Klingon tout droit sorti de Star Trek ne pourrait pas survivre. Perdu dans l’espace qu’il est, le Cooper. Et pas le moindre espoir. A moins que la clef de ce voyage ne dépende de sa fille (Jessica Chastain) et des messages qu’un mystérieux « fantôme » essaye de lui transmettre ?
Pour avoir la réponse, il faut se farcir près de trois heures d’un voyage intergalactique et de charabia scientifico-métaphysique abscons aussi incompréhensible pour le spectateur lambda que la physique nucléaire pour une libellule.
Résultat, hormis les effets « spaciaux » spéciaux et bien que la plupart des critiques s’extasient devant ce film on finit par décrocher de cette odyssée glaciale, humaniste, cérébrale, qui n’est pas sans rappeler celle d’un Stanley Kubrick qui aurait croisé la route d’un Terrence Malick. Quant au réalisateur Chris Nolan, il semble s’être perdu dans l’espace infini d’une piste aux étoiles démesurément vide.
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