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Six mois de prison ferme. C’est la peine à laquelle le conseiller régional FN de Paca Philippe Vardon vient d’être condamné pour s’être défendu contre trois Maghrébins le soir de l’élection de David Rachline à Fréjus en 2014. Ses trois agresseurs multirécidivistes ont été condamnés à la même peine que lui…

Le soir du deuxième tour des élections municipales, Philippe Vardon se gare sur un parking de la ville avec sa femme et ses deux fils âgés de trois ans et sept mois, il vient fêter la victoire. Un véhicule passe à leur hauteur et ses occupants le reconnaissent immédiatement : « C’est le type des mosquées ».

Les agresseurs vont déclarer dans leurs dépositions qu’ils avaient déjà vu Philippe Vardon à la télévision. L’un des trois hommes sort de la voiture comme un fou : « Pourquoi tu me regardes, qu’est-ce que tu me veux ? ». Un autre extirpe du matériel de son coffre : Un cric, une manivelle et un démonte-pneu.

« Je n’ai pas eu d’autre solution que de faire usage de la bombe lacrymogène que ma femme possédait pour les garder à distance de mes enfants et de mon épouse », déclare Philippe Vardon. Après un échange de coups, il les attire sur lui en s’engouffrant dans des petites rues de Port-Fréjus où ils vont le pourchasser jusqu’à l’intervention de la police. Un des Maghrébins sortira un couteau devant les policiers, un autre policier sera blessé.

Les agresseurs de Philippe Vardon et sa famille sont trois gros multirécidivistes (l’un d’eux a douze condamnations à son casier, notamment pour vols et violences, l’autre porte un bracelet électronique parce qu’il vient de sortir de prison). Et Philippe Vardon, pour avoir défendu sa famille face à cette racaille, écope de la même peine qu’eux : six mois de prison ferme.

Les juges du tribunal correctionnel de Draguignan se payent à la fois l’ex-leader des identitaires et le conseiller régional élu sur les listes de Marion Maréchal-Le Pen. L’homme qui est la bête noire de Christian Estrosi (depuis son livre sur L’imam Estrosi) et qui avait été placé en « garde à vue » par la police municipale en septembre 2015 pour « outrage » après avoir protesté lors du conseil municipal de Nice.

« Quelles étaient mes options ? » demande Philippe Vardon au micro de Boulevard Voltaire. « Il aurait mieux valu que je sois lynché à coups de démonte-pneu et j’aurai eu les félicitations de ces juges ? Je fais appel de cette décision. »

Caroline Parmentier – Présent

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