Le Figaro Magazine de vendredi publie les bonnes feuilles du nouvel ouvrage de Philippe de Villiers, Les cloches sonneront-elles encore demain ? Extrait :
Philippe de Villiers n’hésite pas à dénoncer l‘attitude de Dalil Boubakeur, le plus institutionnel des représentants de l’islam en France : « Il fallait oser. Il a osé. Quand on se croit en pays conquis et qu’on a des complices dans la place, on peut tout oser. En ce jour de Pâques, le 5 avril 2015 au Bourget, devant un public en liesse de 50.000 croyants, le recteur de la Grande Mosquée de Paris – un tenant de « l’islam modéré » – a décidé de lancer un ballon d’essai. Il dévoile un objectif à atteindre: «Nous avons 2200 mosquées, il en faut le double d’ici deux ans!» (….) Dans la foulée, le président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) franchira une étape supplémentaire en réclamant, je cite, la construction de «mosquées-cathédrales». Cet homme-là est proche des Frères musulmans; on connaît leur profession de foi : « L’islam est notre objectif, le Prophète est notre chef, le Coran est notre loi. »
Il décrit le décrochage en trois temps de la classe politique : « Trois générations d’hommes politiques ont livré le pays à l’islam. Comment osent-ils encore se montrer au public pour déplorer ou nier les effets des maux dont ils ont, pendant quarante ans, chéri les causes? Ils savaient. Oscillant entre l’irréflexion et l’aveuglement, avec cette petite pointe d’exotisme qui poussait les cyniques postmodernes à aller s’encanailler en terre d’islam. »
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