https://www.youtube.com/watch?v=YbANrOYsTfg
C’était ce 4 octobre la journée mondiale des animaux, une date choisie en hommage à St François d’Assise qui a dédié toute sa vie au bien-être des animaux. Le même jour les musulmans modérés et les islamistes du monde – 1,5 milliards d’individus – ont égorgé 75 millions de moutons.
« Ce jour est un jour de paix et de bonheur pour les musulmans », a dit l’un d’eux, ajoutant que le rituel et la manière suffisaient à supprimer la souffrance de l’animal.
Répandre le sang, l’agonie tremblante, la mort, sous forme d’égorgement, voilà un bien curieux moyen de trouver la paix et le bonheur.
La liberté religieuse serait, paraît-il, à ce prix. Encore heureux que le dogme islamiste n’impose pas le sacrifice d’humains, car nous serions obligés, pour d’identiques principes obligatoires d’ouverture à l’autre, d’accepter ces sacrifices au nom de la sacro-sainte liberté religieuse, cette même liberté qui fait que certaines communautés bénéficient de dérogations particulières quand les autres citoyens sont tenus, eux, de s’en tenir à la stricte application de la loi.
« Pauvres moutons je les entends depuis chez moi… », se lamente un certain Louis, tandis qu’Adeline raconte « Je suis passée devant l’abattoir à vélo, y avait une odeur macabre d’animal et d’urine ».
En 2013 la Fondation Brigitte Bardot avait dénoncé l’abattage halal de l’abattoir de Trappes qui avait égorgé 1 100 moutons alors qu’en fond sonore sur la vidéo ci-dessous on entend des voix d’enfants. Les parents amènent leurs petits assister au bain de sang comme on les emmène au parc d’attractions.
La porte-parole de la fondation a réitéré sa colère cette année, dénonçant une bienveillance à deux vitesses selon le type d’animal et selon ses bourreaux : « Curieux, lorsqu’on dénonce la barbarie de la corrida c’est normal mais lorsqu’on dénonce la barbarie de l’Aïd el-Kébir c’est du racisme… ». Oui, certains animaux auraient le droit d’être défendus par noblesse de la cause quand d’autres, jugés inférieurs sur l’échelle de la subjectivité, n’auraient pas le droit de l’être, cela afin de ne pas froisser les susceptibilités religieuses et communautaristes. Une forme de racisme animalier en quelque sorte mais sous couvert d’antiracisme humain, bien entendu.
Le sacrifice est l’acte d’abandonner à une divinité une chose à laquelle on tient, qui nous est précieuse, ce n’est en rien un acte gratuit ou uniquement marchand. Il doit être un renoncement dans la douleur pour avoir une réelle valeur et sa finalité est de sauvegarder en contrepartie quelque chose d’encore plus précieux. Jésus aurait sacrifié sa propre existence pour sauver tous les hommes. Mais qui est sauvé par l’égorgement rituel annuel de millions de moutons achetés quelques jours avant et consommés jusqu’au mal de ventre par ceux qui les ont payés ? Personne. C’est un acte purement gratuit, répété année après année, siècle après siècle, sans qu’aucune haute instance islamique ne se dise qu’au 21e siècle, à l’ère où les pèlerins de la Mecque en sont à réduire leur pèlerinage à un concours de selfies avec leur smartphone satanique dernier cri comme s’ils étaient à Disneyland, il serait peut-être grand temps de cesser de répandre le sang de millions d’animaux pour rien, et de préférer à cette culture de mort celle de la vie.
Effectivement, comment adhérer intellectuellement et raisonnablement à un dogme qui conditionne le paradis à la torture et au sacrifice d’êtres sensibles créés par la divinité même qu’ils vénèrent ? N’est-ce pas un sacrilège aberrant quand des humains tuent des créatures engendrées par le dieu auquel ils croient ? Pourquoi les musulmans préfèrent-ils faire le choix de pratiquer ce rituel sadique alors qu’il leur est permis de faire un don aux nécessiteux à la place ? L’amour de l’autre n’est-il pas une motivation suffisante ?
En Algérie, les viscères des moutons se retrouvent partout dans les rues : « On a une sorte de parking dans lequel on égorge tous les moutons de la cité. (…) Je suis passée une fois par la rue Victor Hugo pendant l’Aïd, j’ai vu du sang sur les trottoirs et les peaux des moutons accrochées aux arbres. Les rues d’Alger-centre sont devenues affreuses, ce jour-là », raconte une jeune fille habitant le quartier de Belouisdad à Alger.
Lu sur Riposte laïque