A lire le titre de cet article du figaro.fr, l’on se prend à penser que l’on a raté l’arrivée de nouveaux termes dans le Larousse ou Le petit Robert de l’année. En 2019, nous avions noté l’avènement de cadeauter, offrir un cadeau en Afrique, de vacher, rester à ne rien faire, paresser et de niaiser, perdre son temps à des futilités, venus du Canada, de jober, exercer un job et amitieux, qui se montre aimable, affectueux, empruntés aux Belges.
A la recherche du verbe gratuiser, la modestie nous a incité à nous replonger dans de vieux dicos et autres ouvrages érudits dédiés à la langue française: vainement.
Comme le terme malaisant qui se balade désormais partout, nous malaisant beaucoup, gratuiser pouvait arriver de Montréal. Apparemment, les Québécois ne gratuisent pas encore.
Des termes à consonance proche existent tels gratuise ou gratuiseur, bourre, mauvaise laine et gratuise, râpe de cuisine, mais sans aucune parenté.
La “jeune” équipe du gouvernement Macron causant le franglais et un français parfois très approximatif, l’on pourrait en déduire, qu’ils ont inventé ce verbe pour faire plus concept, plus start up Nation, la gratuité étant un dérivé savant du latin gratuitus, apparu en 1273, selon Le dictionnaire historique de la langue française… Brune Poirson aura voulu innover.
Toutefois, méfiez-vous du verbe gratuiser, le Manu ne gratuise que pour lui et les siens et toujours à vos dépends.
Edmond Furax