Ces nouveaux outils, créés spécialement pour aider les parents lors de l’éducation des enfants, auraient une portée pratique d’environ 30 à 40 mètres et un effet d’une durée de 6 à 8 heures par injection. Le fabricant recommande cependant, de ne pas utiliser le pistolet plus de 3 à 4 fois par jour sur le même enfant afin d’éviter qu’il ne développe une dépendance physique au produit.
« Nous savons qu’il y a une très forte demande depuis des années pour ce genre de produit » nous explique M. William Murray, responsable des relations publiques de la compagnie. « Nous avons testé des centaines de recettes différentes avant de finalement en trouver une qui ne causait pas trop de dommage au cerveau malgré un usage régulier. On a finalement trouvé un mélange de PCP et d’un dérivé de l’héroïne, qui semble parfait pour faire le travail! »
Les fléchettes tranquillisantes existent en trois versions, soit pour enfants de 0 à 5 ans, 5 à 12 ans et 12 ans et plus.
Plusieurs ONG liées au milieu de la santé, à la lutte contre la toxicomanie et à l’aide à l’enfance, dénoncent énergiquement cette nouvelle invention. L’organisation des Mères contre la drogue du Canada, qualifie les dards comme étant une « solution très dangereuse » et prévoit déposer une demande de révision de la décision de l’ACMTS devant les tribunaux.
« C’est inacceptable de penser qu’on va commencer à tirer sur des enfants avec des pistolets et les droguer à l’héroïne et au PCP, seulement parce que les parents sont trop lâches pour s’en occuper » explique Yolande Matthieu, vice-présidente du mouvement au Québec. « Rendu-là, ce serait carrément moins pire de leur faire fumer un joint! »
Malgré l’importante controverse qui entoure la sortie du produit, les premiers exemplaires devraient être disponible dans certains magasins à grande surface et en pharmacie, dès le mois de septembre.