Que se passe-t-il dans la tête d’un politicien élu et propulsé au pouvoir ? Quels sont les effets négatifs du pouvoir qui le font déraper s’il n’y prend pas garde ? Et comment peut-il se protéger et garder le contact avec la vraie vie, celle des gens qui ont voté pour eux ?
D’ailleurs, sommes-nous tous sujets à des changements de comportement une fois placés en position de pouvoir. A travers des portraits de politiciens suisses et étrangers et des expériences de psychologie sociale Dans la tête de… tente de répondre à ces questions.
Les cas de politiciens penauds qui présentent des excuses dans les médias se multiplient. Peut-on expliquer ces dérapages ? La surcharge de travail, le nombre de décisions à prendre au quotidien expliquent-ils ces erreurs ? Ou l’exercice du pouvoir, la solitude, l’ivresse aussi sont-ils également en cause ?
Le pouvoir change le comportement de ceux qui l’exercent. A travers une expérience de psychologie sociale bien connue et qui met en scène un chef et son groupe, l’émission démontre que personne n’y échappe, même si chacun réagit différemment en fonction de son histoire, de sa trajectoire.
Deux politiciens nous ont confié leurs recettes pour éviter de succomber à l’ivresse du pouvoir : le Valaisan Philippe Nantermod et le Genevois Antonio Hodgers. Même si tout les oppose du point de vue des idées, ils ont en commun une attirance précoce pour l’exercice de la politique. Ils nous disent par quels moyens ils se préservent dans leur fonction et gardent les pieds sur terre.
A travers une seconde expérience et grâce à une douzaine de volontaires, nous verrons aussi que des règles de transparence ont un effet sur le comportement des politiciens comme sur celui des électeurs. La transparence, une réalité dans les pays scandinaves, comme la Norvège. L’émission brosse le portrait de la Maire d’Oslo. Elle nous livre les éléments qui composent cette transparence politique encore peu habituelle dans le système suisse.
