La révélation date de janvier 2011, Enquête et Débat republie son papier suite à la disparition de Charles Pasqua :
l’un de ceux qui nous a confirmé l’absence totale d’accent de Pasqua, c’est François Asselineau, inspecteur des finances à Bercy, énarque, HEC, président de l’UPR et directeur de cabinet de Charles Pasqua entre 2001 et 2004. Il confirme, à propos de la campagne des présidentielles de 2002 notamment : “Charles Pasqua était au téléphone avec les journalistes, avec ce superbe accent qu’on lui connaît, et dès qu’il raccrochait il s’écriait – sans le moindre accent – je les ai bien eus !”
D’autres confirment l’absence d’accent de Pasqua, mais sous le sceau de l’anonymat. Celui-ci l’a entendu parler, en cercle restreint, sans le moindre accent lors des Universités d’Eté de Debout la République en 2005. Un autre se souvient de Pasqua au Ministère de l’Intérieur, justement, se lâchant (donc lâchant son accent) plus souvent qu’à l’habitude. Et pourtant, quand nous leur demandons pourquoi ils n’ont pas pensé à le révéler avant, l’un nous répond par fidélité, l’autre par manque d’occasion. Bref, de ce genre d’attitude qui fait qu’on sait mieux que le peuple ce qui peut l’intéresser ou pas, qu’on soit journaliste, politique ou fonctionnaire.
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