L’affaire Baupin continue de faire des vagues. Denis Baupin, c’est ce monsieur qui s’est fait connaître du grand public par sa sexualité débridée, comme Tabatha Cash il y a 20 ans, mais sans le physique. Baupin, Sapin, Brigitte Lahaie, Jean-Luc Lahaye, hasard sans doute mais dès qu’on a un nom de végétal dans son patronyme, on est chaud du tronc (Georges Tron), donc à mon avis Marylise Lebranchu doit hanter les clubs coquins la bave aux lèvres. Vous-même, Poirette, étymologiquement “petite poire”, êtes respectueux, mais disons que quand vous recevez Virginie Ledoyen, votre corps rugueux de sanglier cacochyme n’est pas à la même température quand vous recevez Virginie Ledoyen que quand vous interviewez Daniel Guichard.
Oui, souvent, nous les hommes, sommes lourds, et disons à de jeunes stagiaires “Salut, je te paye un verre ?”, ce à quoi elle répondent “J’peux pas, j’ai 15 ans”, ce à quoi on répond “Au revoir !”. Y’en a qui ont essayé, Polanski, Woody Allen, ils ont eu des problèmes. Bien sûr, le mâle, en rut dès le printemps, sauf cette année parce qu’il flotte avec 14 degrés, doit savoir s’il est juste lourdingue ou coupable de harcèlement sexuel.
C’est pourquoi le site de l’Express, le journal des libéraux pour qui Juppé c’est Dieu, a sorti un tableau de classification des comportements. Exemple, exprimer poliment son envie de connaître une personne et accepter son refus, c’est classé en drague, si un soir, Bernard, après interview vous invitez Léa Seydoux à diner, d’un demi-bœuf en sauce et sa choucroute sur lit de côtes de porc, et qu’elle dit non, vous dites ok et appelez Gérard Larcher. Siffler une personne, attention, c’est classé en harcèlement, sauf pour les schizophrènes qui peuvent siffler l’autre type qui est en eux.