AFFAIRE MUSELIER : DE TOUTES FACONS ILS VOTERONT TOUS MACRON ! QUAND L’HYPOCRISIE S’EST FAITE PARABOLE.
Que les LR. s’offusquent de la décision de Renaud Muselier de partager sa liste avec LAREM, rien de très anormal. Que Christian Jacob ait voulu l’exclure de son parti, après tout pourquoi pas. Le pire étant arrivé mardi où le revirement des uns et des autres, de Muselier et de Jacob ont montré à quel niveau se situait la politique. Avec un jolie claque prodiguée au premier ministre. Mais ce que nous savons tous, tout cela n’est que pure hypocrisie, car au final, tous ces politiciens qui hurlent au scandale appeleront à voter Macron à la minute où le résultat de la première mi-temps des présidentielle sera connue. Comme l’a fait François Fillon en 2007 quand il a choisi de porter sa voix sur le seul bulletin « républicain » encore en lice. Celui d’Emmanuel Macron. Un candidat que tous auront pourtant combattu pendant 5 ans en l’accusant de tous les maux.
Accusation au combien juste car qui en dehors des fidèles de la première heure, pourrait douter que son bilan, en cinq ans, aura été calamiteux, et qu’il nous aura fait vivre dans le chaos dont il accusait Marine Le Pen.
Ainsi donc, nous y voilà. A un peu moins d’un an d’un face à face que l’on devine, grâce à la complicité de ceux qui se disent être la vraie droite, celle qui sait gouverner, celle qui a l’expérience du gouvernement de la République mais qui aura, néanmoins en quarante ans, mis ko la France, gauche et droite douce confondue.
Les électeurs français, dans un an, auront-ils oublié qu’Emmanuel Macron les aura enfermés pendant une année, causant des dégâts irréparables à la France et aux Français. Auront-ils oublié que la guerre civile est à nos portes si l’on en croit les alertes rouges lancées par près d’une centaine officiers généraux dans deux documents affligeants pour l’actuel Président. Auront-ils, comme d’habitude, la mémoire courte, très courte pour se voir infliger un nouveau quinquennat de ce jeune président qui aura su si mal vieillir en cinq ans ? Auront-ils la trouille d’un nouveau Covid ayant pour nom Marine Le Pen ?
Le 23 avril 2022, les Français auront à faire un choix entre le connu du vécu qui les a accablé pendant cinq ans, et l’inconnu d’une femme qui n’a jamais été au pouvoir, mais qui sera jugé sur ses combats passés et ses promesses à venir. Avec un handicap qu’elle devra surmonter : celui d’une campagne médiatique qui va la diaboliser, et celui d’un lendemain d’élection qui risque de se dérouler dans la rue où les Black blocs retrouveront toutes sortes de milices violentes, les hordes de banlieue, et les opposants politiques qui auront oublié que la démocratie a effectivement élu à l’Elysée une dame Le Pen . Pour calmer cette violence, il lui faudra alors appel à l’ordre républicain, avec l’appui de l’Armée appelée en renfort d’une et d’une gendarmerie débordée.
La politique fiction va très vite entrer en jeu pour nous faire peur et nous faire imaginer le pire. Alors que le pire, nous l’aurons vécu depuis qu’un certain Macron a réussi à séduire les électeurs avides de nouveaux visages. .
Floris de Bonneville
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