Si, si :
Dans le box, un jeune homme de 29 ans, t-shirt blanc, diplômé de l’École centrale, consultant. Son salaire mensuel s’élève à 4 200 euros. Son casier judiciaire est vierge. Le jeune homme est calme, poli. A côté de lui, à peine plus jeunes, un homme et une femme. “Vous vous appelez Anne ?”, demande la présidente. “Non, j’ai menti : mon vrai prénom, c’est Andréa”, répond-t-elle.
Son voisin explique aussi avoir donné une fausse identité “dans la panique de la garde à vue”. Une garde à vue qui a duré 48 heures pour ce fils de chercheur au CNRS et cette fille de directeur financier.
Les trois prévenus ont demandé un délai pour préparer leur défense. L’audience a été renvoyée au 30 mai. Le jeune centralien est rentré chez lui sans même un contrôle judiciaire. Pour les deux autres, le mensonge coûte cher : quatre semaines de détention provisoire.
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