Par Charles Chaleyat
Il y a un réflexe qui ne trompe pas dans les démocraties où nous vivons : identifier dans les médias, la cible de leur haine, leurs obsessions. Vous pouvez être sûr que l’objet de leurs attaques directes (style Libé ou Cayrol) ou indirectes (style Le Monde) désigne celui ou ceux qui – qu’ils soient critiquables ou pas – sont un danger pour l’establishment, représentant masqué de grands groupes internationaux.
Ces médias étant presque tous propriétés de grands groupes ou de multimilliardaires (Arnaud, Dassault, Bouygue, Bergé, Pigasse, Bolloré, etc.), ils orienteront les articles de leur presse selon leurs intérêts, non en fonction des vôtres, et ceci plus ou moins clairement. Tout ce qu’ils soutiennent, approuvent (plus ou moins fortement) et financent, n’a qu’un but : leur profit maximum. Pour les autres médias, la publicité les rend totalement esclaves des publicitaires-payeurs. En foi de quoi, qui s’aventure à dire, par exemple, qu’il faut stopper l’immigration-invasion gêne ces messieurs dans leur accès à une main d’œuvre bon marché ou qui dévoile le processus de déstabilisation des pays européens (Union Européenne, Bilderberg, TAFTA) afin de mieux les soumettre au marché, gêne encore plus.
Bien au contraire, on va culpabiliser les Européens, leur mentir sur les exactions éventuelles et crimes liés à l’immigration, sur le TAFTA ou la Syrie. On va masquer les fondamentaux de l’islam pour le rendre acceptable. Inutile de chercher le journaliste appartenant à tel ou tel journal qui écrirait à contre-sens de ces intérêts : il serait rapidement banni des salles de presse et des étranges lucarnes. Ainsi voit-on toujours les mêmes à la Télé (C dans l’air ou ONPC) et les bannis écrivent dans des journaux confidentiels et pourchassés ou sur l’Internet (Bd Voltaire, Polémia, Riposte laïque, Délit d’images, etc.).
Les hommes étant des moutons (ou des veaux, ou des mercenaires) après avoir voté de longues années pour des utopies sanglantes prétendant combattre cet état de fait (le socialisme par ex.), puis pour une caste politique exploiteuse et méprisante depuis quarante ans, obéissant au doigt et à l’œil à l’UMPS, rebaptisé l’RPS, (un bien joli nom): les votants de gauche votant pour la droite et les votants de droite votant pour la gauche…
Il n’y a pas grand monde politique pour s’élever contre cette collusion médias-oligarques. Celui qui s’y consacre devient très vite le bouc émissaire des médias. Il est donc extrêmement facile de savoir ce qui ne va pas dans un pays en écoutant celui que les médias vilipendent, diffament, insultent même.
En France ce fut Jean-Marie Le Pen et aujourd’hui sa fille et ses partisans, aux E.-U. c’est évidemment Donald Trump. Si les médias américains le vilipendent en chœur, suivis de leurs valets européens, c’est qu’il est dangereux, pour l’establishment qui gouverne et exploite ce pays.
Au pays des cow boys, des entrepreneurs, mais aussi des gangsters et des néocons façon Wolfowitz, je crains que Donald Trump finisse comme Kennedy.