Alors que le royaume du Maroc a annoncé avoit déjoué 25 attaques terroristes sur son territoire, le directeur de Bureau central d’investigations judiciaires Abdelhak Khiame, s’inquiète de voir Daech organiser un attentat à l’aide d’armes chimiques sur le sol européen.
«Il est fort possible que Daech utilise ce processus pour cibler le Royaume-Uni et d’autres pays européens», a-t-il confié au journal britannique The Sun avant de préciser que «les substances utilisées dans l’attaque que l’agence marocaine a contrecarrée en février sont disponibles dans le commerce à travers tout le Royaume-Uni, et dans le reste de l’Europe».
Dans son discours à l’Assemblée sur la prolongation de l’Etat d’urgence, Manuel Valls s’inquiétait déjà de voir des terroristes recourir à de tels procédés. Le Premier ministre avait mis en avant les risques d’une attaque perpétrée avec des « armes chimiques ou bactériologiques». Quelques jours après les attentats du 13 novembre, un arrêté publié au journal officiel autorisait l’utilisation par le Samu de sulfate d’atropine, un antidote contre certains gaz toxiques.