« Cette expression est dégueulasse… » Pascale Clark face à Louis Aliot le 7 mars 2012 sur France Inter, à propos de l’expression « IVG de confort » Pascale Clark est journaliste sur France Inter où elle se fait particulièrement remarquer pour sa morgue, son mépris et son parti pris face aux personnalités politiques de droite. Elle est née le 30 novembre 1963. Son père était un assureur d’origine anglaise.
Formation universitaire
Pascale Clark est titulaire d’une licence de journalisme obtenue au CELSA (Centre d’Études Littéraires et Scientifiques Appliquées).
Parcours professionnel
Elle débute sa carrière dans une radio libre versaillaise en 1983, puis travaille dans différentes stations : CVS, 95.2, Europe 2, France Info, Europe 1 (durant la saison 1993-1994, elle présente Europe Nuit avec Christophe Delay de 22 h à minuit). Pascale Clark rejoint France Inter en 1995 en effectuant des remplacements d’été et en animant la rubrique « Question par A+B ». Elle succède ensuite à Nicolas Poincaré pour la présentation du « rendez-vous matinal » de la station, le 7/9, avec la revue de presse et l’interview de 8h20, jusqu’en juin 2001. De septembre 2001 à juillet 2004, elle anime également sa propre émission Tam tam, etc. sur France Inter. Elle participe parallèlement à différentes émissions de télévision comme Arrêt sur images (1996) sur France 5, TV+ et Un an de + avec Marc-Olivier Fogiel sur Canal+, ou encore Culture pub avec Christian Blachas sur M6. En septembre 2004, elle rejoint RTL où elle anime jusqu’en juin 2006 On refait le monde, une émission quotidienne de débat où elle succède à Christophe Hondelatte. Elle congédie l’un des intervenants réguliers de l’émission, la journaliste politique du Figaro Magazine Élisabeth Lévy après que cette dernière eut vivement réagi à l’antenne (29 novembre 2004) aux propos sarcastiques de Pascale Clark, ironisant sur la personnalité du nouveau ministre des Finances, Hervé Gaymard. De septembre 2001 à juin 2007, elle anime En aparté sur Canal +, une émission d’interview atypique puisque Pascale Clark n’est pas présente physiquement à l’antenne, dialoguant hors champs (« en off ») avec l’invité. De septembre 2007 à juin 2008, elle anime, également sur Canal+ Un café, l’addition, avec la participation de Yassine Belattar et de Nicolas Rey. Chaque samedi à 13h45, cette émission passe en revue l’actualité de la semaine écoulée, donne la parole à des polémistes et reçoit un invité. Pascale Clark intervient là-encore en voix-off. À la rentrée 2008, Pascale Clark revient sur l’antenne de RTL pour présenter la revue de presse quotidienne du matin. L’année suivante, elle retourne sur France Inter, cinq ans après l’avoir quitté, afin de prendre en charge la tranche de 9h à 10h. Avec Comme on nous parle, elle anime une interview politique où elle se fait remarquer par son parti pris envers les personnalités de droite. Elle affiche particulièrement sa morgue, sa suffisance et son agressivité lors de ses interviewes de Robert Ménard, Louis Aliot ou Marine Le Pen.
Publications
Tout le monde fait l’amour, Paris, éd. Albin Michel, février 2001 Merci de votre attention, Paris, éd. Albin Michel, 2003
Après, Fred Chichin est mort, Paris, Éditions du Seuil, 2008
Collaborations
En février 2007, Pascale Clark prête sa voix à un album du rappeur Soprano, Puisqu’il faut vivre, où elle joue le psychologue de celui-ci. C’est également sa voix qui incarne l’ordinateur de bord du vaisseau Axiom dans le long-métrage des studios Pixar WALL-E, sorti sur les écrans en 2008.
Elle l’a dit
« Lévy, comme Finkielkraut ou Zemmour, ce sont des gens qui parlent fort. Comme si le fait de hurler plus fort que les autres et de se mettre en scène, comme si cette révolte à deux balles, était une forme de liberté. Il y a un côté jeu de rôle là-dedans, c’est évident. Ils sont devenus ceux qu’on adore détester. » Les Inrockuptibles – juillet 2010
On dit sur elle
« Je me suis déjà farci madame Clark avec son interview [elle recevait Christian Estrosi à 7h50, ndlr]… La façon dont elle fait ses interviews … elle dit qu’elle est journaliste, non, elle est militante politique, elle devrait s’inscrire dans un parti et aller faire des meetings. » (Henri Guaino – France Inter – 24 avril 212) « Du coup, elle donne tout, Pascale Clark. Et le naturel revient au galop : elle glapit à jet continu des espèces de ricanements insupportables de suffisance, prend son habit d’inquisiteur public pour poser les questions qui fâchent. Une espèce de sous-Fogiel au féminin. Juste un « détail » : elle choisit soigneusement ses victimes. Pascale Clark se dit de « gauche ». Enfin, de gauche comme Lang, Bergé, BHL, Pigasse ou Niel… Ou comme son patron Philippe Val… Pas comme un syndicaliste ou un RSAiste, faut pas déconner, non plus. (…) D’autres fois, elle étale son caviar et son parisianisme puant aux dépens de ceux qu’elle considère comme un plouc sans grade, et dont elle se gausse probablement dans ses dîners en ville avec ses amis riches de « gauche ». (SuperNo, blogueur associé Marianne2 – 12 mars 2012) « Pascale Clark est vraiment le mètre étalon du conformisme de la rébellion » (Élisabeth Lévy, revue-media.com, été 2011)
Crédit photo : On n’est pas couché, France 2 (2008)