“Nous avons des salles de prière qui ne répondent pas aux normes de sécurité, déplore Abderrahmane Ghoul, le vice-président du Conseil régional du culte musulman de PACA. Des gens prient dans la rue. Sur les 60 salles qui existent, seules trois sont aux normes et certaines sont même frappées par des ordres de fermeture. Dieu merci, la municipalité et les autorités ferment un peu les yeux mais ça ne peut pas durer”.
“Il y a des ressources, avance Abderrahmane Ghoul. La viande halal, par exemple. Les grandes boucheries paient une taxe. Avec elle, on peut avancer de grands projets”.
À Marseille, où les musulmans représentent un quart de la population totale (200.000 personnes), le problème des salles de prières se pose.Avec 68 salles ouvertes, dont un grand nombre sont insalubres, le manque est criant…