L’info qui a été publiée par le journal Libération le 14 octobre 1995 est passée quasi inaperçue alors que l’on pensait une telle chose inimaginable. En 1995, la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) a intenté une action en justice destinée à faire retirer 19 passages de la Bible jugés« antisémites ». Comble de l’horreur, c’est avec succès que la plainte a été accueillie et acceptée par les juges et surtout appliquée par les éditeurs de la Bible des communautés chrétiennes. Les passages incriminés ont donc été purement et simplement supprimés.
Les chrétiens encore très majoritaires en France avec environ 46.000 édifices catholiques ont gardé le silence face à la dénaturation de leur livre saint. La complicité des éditeurs de la Bible, pressés d’obéir sans même chercher à se défendre, est tout aussi illogique tant ces derniers semblent plus craindre la colère de la LICRA que celle de Dieu !
Pourquoi alors ne pas avoir interdit la vente de Mein Kampf (Mon combat) d’Adolf Hitler ? Peut-être parce que les recettes sont reversées aux associations juives…
La LICRA avant la guerre était la LICA (Ligue internationale contre l’antisémitisme), depuis elle a pris du galon en ajoutant le R (racisme) lui permettant d’élargir son champ d’action et d’étendre son pouvoir à tous les niveaux du système aussi bien politique que religieux. Bâillonnant les plus téméraires à oser une critique ou un humour pas très casher au goût de cette institution qui donne l’impression d’être une succursale de l’Élysée où tout le gratin gouvernemental s’y retrouve chaque année autour d’un bon dîner.
Puissant organe de pression, la LICRA n’en a pas fini avec la Bible, car pas plus tard que le 24 mars dernier, Dieudonné a été auditionné avec l’un de ses comparses, Joe le Corbeau par la police politique au sujet d’une nouvelle plainte déposée par la LICRA. Celle-ci leur reproche d’avoir posté diverses citations de la Bible dans un article.
L’apathie des associations chrétiennes devant une telle provocation relève de l’impensable, elles auraient pu introduire une plainte similaire compte tenu des écrits du Talmud sur le prophète Jésus Christ. « Jésus est un bâtard né dans l’adultère » Yabamoth 49b –« Les disciples de Jésus méritent d’être tués » Sanhedrin 43a, etc.