Les mémoires d’un Menhir

 

L’on croyait en savoir beaucoup sur Jean-Marie Le Pen et il nous a encore réservé maintes surprises… C’est  avec un très grand intérêt que j’ai lu ses mémoires, avec de plus, l’immense plaisir d’ainsi retrouver une France rappelant celle de notre enfance. J’en ai tiré aussi grande tristesse tant cette vie de justes combats politiques, appuyés sur une vision politique de haute qualité et prouvée par des engagements véritables, n’a jamais pu qu’accompagner la décadence de notre pays, continue et abordant aujourd’hui les rivages du basculement complet par remplacement.

Ceux qui n’ont pas connu la seconde guerre mondiale ou celle d’Algérie, découvriront d’autres éclairages, d’autres vérités et les analyses et témoignages d’un homme  élu député, il y a 62 ans… Qui dit mieux?

Les medias n’ont pas pu  passer cet ouvrage sous silence et tous de s’arracher Le Pen, radios, télés, il était absolument partout, certains allant même jusqu’à poursuivre Guillaume de Thieulloy, son éditeur,  pour le soumettre, sans y parvenir, à leur question.

Ils ont ainsi promu Fils de la nation Le bouquin incontournable de l’année! Grâce à eux 50 000 exemplaires étaient déjà réservés avant la mise en vente, 50 000 autres ont suivi qui seront suivis d’autres… Les plus beaux espoirs lui sont permis en termes de tirage et de succès.

Toutefois, il est à noter combien ridicules sont généralement les commentaires et interviews de l’auteur par les médias, évidemment centrés par nos rapporteurs de service, sur ce que ses adversaires au pouvoir ont mis en exergue et exploité, mais jamais sur le fait que Le Pen nous a – depuis cinquante ans – avertis sans cesse et lui seul, nous Français, de ce qui nous arrive aujourd’hui et que nous semblons accepter comme nos voisins italiens, allemands, anglais ou espagnols.

Aucun journaliste de la presse bien-pensante – accroché à ce qui ne furent des ‘dérapages’ que parce qu’elle le trompetta -, ne souligna l’évidence que ‘Le Pen avait eu raison’ face à ces politocards de Giscard, Chirac et autres socialos, traine-patins de la dégénérescence de notre patrie. Et, de plus, fort gênés de montrer qu’il possède un grand courage de n’avoir jamais cédé à la socialo-médiacratie qui nous enfume et tenta de le noyer sous les procès, les insultes, les mensonges et les interdits.

C’est l’ineffable Christine Angot qui nous a offert  le meilleur dans ONPC, chez Ruquier. Outrée, défaite, dépassée par le succès de ce livre: « On a vraiment un problème dans ce pays.  Est-ce qu’un jour dans ce pays on va commencer à se dire : c’est quoi notre rapport au nazisme, au fascisme, à la dernière guerre, aux Juifs, à la Shoah ? » Mais oui, quand va-t-on enfin commencer à en parler ?”.

Personne, mieux que Jean-Marie Le Pen, n’a mérité le beau surnom de Menhir.

 

 

Charles Chaleyat, préhistorien, spécialiste de l’interview de vieux cailloux

 

 

 

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