Créé par décret en mars 2015, le fichier de traitement des signalés pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste rassemble aujourd’hui près de 16 000 profils.
Trois ans après la création du numéro vert, cette base de données offre un tableau synthétique de la radicalisation à travers le pays. Les départements les plus touchés sont, sans surprise, les plus peuplés, et regroupés en Ile-de-France : derrière la Seine-Saint-Denis (894 signalements), on trouve Paris, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. Suivent les départements du Nord, des Bouches-du-Rhône, du Rhône et des Alpes-Maritimes. (Le Monde)