Le scandale avait éclaté dans les médias allemands à l’automne 2008, en même temps que la crise financière. Cela explique certainement pourquoi l’affaire de la riche héritière de BMW, manipulée par un gigolo passé maître chanteur, a autant fasciné les tabloïds et leurs lecteurs outre-Rhin. La très discrète Susanne Klatten, la femme la plus fortunée d’Allemagne, n’a succombé ni à la faillite de la banque Lehman Brothers, ni à l’effondrement des exportations automobiles germaniques. Mais son coup de cœur pour un don Juan se faisant passer pour une sorte de James Bond a failli lui coûter très cher.