Nicolas de Flüe aurait 32000 descendants à ce jour… A l’occasion des 600 ans de la naissance de leur aïeul, Faut pas croire a réuni trois d’entre eux pour discuter de l’héritage de celui qui est souvent considéré comme le Saint patron de la Suisse. Quelle image se font-ils de ce paysan d’Obwald qui a quitté femme et enfants pour mener une vie d’ermite ? Comment vivent-ils cette filiation ? Que pensent-ils des diverses récupérations politiques et religieuses dont leur ancêtre a été l’objet ?
Résumé éditeur
Avec son regard et sa sensibilité de femme, doublés de sa qualité de descendante de Nicolas de Flüe, Kathrin Benz enrichit sans nul doute la littérature consacrée au saint patron et protecteur de la Suisse d’un ouvrage de référence, original, captivant et émouvant à plus d’un titre. A la manière d’une documentariste, elle brosse un portrait minutieux de l’homme, de son environnement humain, économique, social et historique, dans un style simple et sobre, où fleurit à l’occasion une pointe d’humour, comme un sourire esquissé au coin des lèvres de frère Nicolas.
Tout plaquer pour s’en aller au désert, en quête de Dieu : un appel, un tourment, une obsession, une délivrance enfin. De Nicolas de Flüe à frère Nicolas, un itinéraire de vie conduisant l’enfant visionnaire dans le ventre de sa mère à l’ermite thaumaturge, conseiller des puissants et des humbles. Une Confédération qui enfante la Suisse dans la douleur au coeur d’une Europe en ébullition où, comme dans un kaléidoscope géant, les royaumes changent de taille et de forme au gré des fortunes guerrières des souverains. Une Eglise gangrenée et déchirée par ses mésalliances avec les pouvoirs temporels et déjà en mal de réforme. Une époque si différente et pourtant si semblable à la nôtre. Voilà pourquoi l’exemple et les enseignements de frère Nicolas demeurent d’une intemporelle actualité.