“D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours ressenti un attachement viscéral, passionnel à notre pays, à son histoire”, l’entend-on raconter en voix off. Reconnaissant en la France “une nation qui ne se soumet pas”, Marine Le Pen se présente comme une femme “qui ressent comme une violence extrême les restrictions des libertés qui se multiplient (…) à travers le développement du fondamentalisme islamiste”. Mais aussi comme une mère de famille qui s’inquiète “de l’état du pays et du monde que nous laisseront en héritage à nos enfants”. Il y a également Marine Le Pen avocate, qui a “gardé de [ses] années de barreau un attachement au respect des libertés publiques”. Et enfin, il y la Marine Le Pen “intensément, fièrement” et bien “évidemment” Française. Une thématique identitaire chère à la candidate, comme elle l’a encore rappelé lors de son discours à Lyon, dimanche.