Ce fromage n’est pas un maroilles de plus. Il faut imaginer un entre-deux entre un camembert et un chaource. « C’est un caillé lactique. On pressure notre lait. Notre caillé prend dans la cuve. Ensuite, on moule nos fromages à la poche et quand on a mis un peu de caillé dans le moule, on incorpore la fève et on recouvre par une autre couche de caillé au dessus. Dans notre gamme, ça ressemble plus au Bienfait », explique le fromager Alexandre Gravez.
Le format de ce fromage est un peu plus gros que celui du Bienfait pour être plus partagé. « L’idée c’était qu’en janvier c’est un peu plus calme. Après les fêtes, les gens n’ont plus spécialement envie de manger de fromage et comme il y a l’Épiphanie, on s’est dit «la galette c’est le dessert» et donc pourquoi ne pas faire un fromage avec une fève à l’intérieur… ».