Vous n’oubliez pas quelqu’un ?

 

Par Charles Chaleyat

Faisant récemment une rétrospective sur les événements du 13 novembre dernier, alignant les experts, penseurs, écrivains.. qui avaient ‘vu juste’ avant les autres*, le Figaro Magazine (du 27 Nov. 2015), réussit par défaut, en ne le citant qu’une fois, à mettre en “exergue” le principal visionnaire politique infatigable qui, bien avant tous ces messieurs (1972 au moins), sonna le tocsin à propos de l’immigration et ses dangers et ne cessa de le sonner : je veux parler de Jean Marie Le Pen.

Ni énarque, ni ‘Grandes Ecoles’, ni sociologue ou autre ‘scientifique’, ou ‘penseur’, Jean-Marie Le Pen après Enoch Powell (Rivers of Blood), lui aussi ostracisé par la classe politique anglaise, tira sans relâche, sans se laisser intimider, la sonnette d’alarme à propos de l’immigration dont on voit aujourd’hui les conséquences tragiques. Seul contre tous, Jean-Marie Le Pen ne trahit jamais, à l’inverse de ces « élites » désignées à juste titre par Eric Zemmour (FigMag du 27 Nov.), et ceci malgré l’acharnement de ces élites contre lui : médias, hommes politiques, gouvernants, prêtres et évêques, enseignants, services financiers aux ordres et flics, tout comme les juges indignes du « Mur des cons »…

On ne peut comprendre ces quarante ans de proscription qu’en saisissant combien le Menhir touchait là au mécanisme central – associé à d’autres – de la destruction de l’Occident chrétien : la submersion démographique mise en route dès Giscard et consciemment poursuivie par ses successeurs jusqu’à l’incroyable propos mitterrandien (les étrangers sont chez eux chez nous) et l’explosion récente des massacres islamistes en France. Ceux-ci sont peut-être, comme le dit Philippe de Villiers, la première grosse erreur de ce bras armé du mondialisme : l’islam répandu insidieusement chez nous par l’immigration-invasion, comme l’avait prévu l’indomptable breton, premier homme politique français véritable de l’après-guerre.

*Dont en particulier Jean Raspail, le seul écrivain ayant publié un livre prémonitoire, Le Camp des Saints (1973).

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