C’est à l’aide d’une voiture bélier que les voleurs ont défoncé une porte de la cathédrale d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) cette nuit (dimanche 3-lundi 4 novembre), puis fait main basse sur une partie du trésor de l’église et procédé à des actes de vandalisme…
« Une voiture bélier a foncé sur une des portes », a expliqué Hervé Lucbéreilh, qui a annoncé ce vol ce lundi matin sur les ondes de France Bleu Béarn. L’élu a précisé qu’il a été alerté vers 2 heures et a évoqué la présence de trois individus qui ont ensuite « scié des grilles » pour s’emparer d’« un trésor d’orfèvrerie d’une valeur inestimable qui fait partie de la cathédrale ». Selon les éléments de la gendarmerie, la voiture-bélier avait été équipée d’un gros tronc d’arbre sur le devant afin de pouvoir défoncer la porte en bois située à droite de l’entrée principale du bâtiment. Les voleurs ont ensuite scié des barreaux et cassé des vitres pour pouvoir accéder à une zone où étaient entreposés les objets de valeur de l’édifice. Les voleurs ont dérobé des objets de grande valeur (calices, ostensoirs…), dont de l’orfèvrerie qui a appartenu aux évêques d’Oloron. D’autres objets ont été cassés et abandonnés sur place. Le préjudice est en cours d’évaluation.Le maire d’Oloron parle d’ores et déjà d’un « préjudice considérable ». « Outre les conséquences économiques, on vole aux habitants du quartier Sainte-Marie tout un pan de leur patrimoine », estime Hervé Lucbéreilh.Le premier édile se souvient qu’il y a quarante ans, des objets de la crèche entreposés à la cathédrale avaient été dérobés, puis retrouvés un peu plus tard chez un antiquaire : « J’espère que cette fois encore, on pourra récupérer rapidement ce qui nous a été volé». La gendarmerie a ouvert une enquête. Les spécialistes de la police scientifique de Pau se sont rendus sur les lieux. Ce lundi matin, une grille avait été posée devant la porte qui a été attaquée. Des membres de l’Hôtel de Ville ont prévu de se rendre sur place dans le courant de la journée pour répertorier avec précision les objets qui ont été volés.
Source : La République des Pyrénées, via L’observatoire de la Chistianophobie