(…) Des policiers, sous couvert de l’anonymat, évoquent en effet des pressions sur des membres de la DRPP pour ne rien révéler des alertes passées sur le comportement de l’adjoint administratif. Quelques-uns en ont fait état à la Crim’, refusant que leurs propos soient consignés sur procès-verbal.
Les autorités ont-elles cherché à minimiser la réalité ou, à tout le moins, retarder l’échéance de l’annonce d’un acte terroriste commis de l’intérieur ? Y a-t-il eu un problème de transmission de ces informations entre la DRPP, la PP et la place Beauvau ? Jeudi, peu après les faits, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, affirmait que l’adjoint administratif n’avait « jamais présenté de difficulté comportementale », ni « le moindre signe d’alerte ». Sollicité ce vendredi soir, le Parquet national antiterroriste se refusait à tout commentaire.