Il a fallu qu’il soit porté disparu pour qu’on l’apprenne..
Pour un semblant d’objectivité, cédons la parole à Wikipédia:
Meng Hongwei (chinois simplifié : 孟宏伟 ; pinyin : Mèng Hóngweǐ) est un homme politique chinois, membre du Parti communiste chinois et vice-ministre chargé de la Sécurité publique en Chine. En novembre 2016, il est élu à la tête d’Interpol (organisation internationale de police criminelle) pour un mandat de quatre ans.
Meng Hongwei, né en 1953, est d’ethnie Han et de nationalité chinoise. Il est originaire de la ville de Harbin, province du Heilongjiang. Il commence à travailler en 1972 et rejoint le Parti communiste chinois en 1975. Il est diplômé du Département de droit de l’Université de Pékin. Il est vice-ministre du ministère de la Sécurité publique depuis 20041
En mars 2013, Meng Hongwei occupe le poste de secrétaire adjoint du comité du Parti communiste chinois. En 2014, il prononce un discours à des officiers de police, et ordonne de privilégier « la politique, l’organisation du parti et l’idéologie en premier ».
Le 10 novembre 2016, lors de la 85e assemblée générale d’Interpol à Bali, Meng Hongwe a été élu à la tête de l’Organisation internationale en remplacement de la patronne de la police judiciaire française Mireille Ballestrazzi. C’est le premier Chinois qui prend la direction de l’organisation de coopération policière. Celle-ci est basée à Lyon en France4. Meng Hongwei a été élu, pour un mandat de quatre ans, avec 123 votes favorables et 28 votes pour son concurrent, un Namibien.
Des pays membres d’Interpol et des ONG s’inquiètent à la suite de la nomination de Meng Hongwei : « Pékin pourrait en profiter pour faire arrêter des dissidents réfugiés à l’étranger ».
Ainsi, le directeur du bureau Asie de l’Est d’Amnistie Internationale, Nicholas Bequelin, déclare : « La nomination de Meng Hongwei est alarmante, étant donné que la Chine essaie de longue date d’utiliser Interpol pour arrêter des dissidents et des réfugiés à l’étranger. Cela paraît contraire au mandat d’Interpol, qui doit être exercé dans l’esprit de la Déclaration universelle des droits de l’homme ».
Le 5 octobre 2018, la presse annonce que Hongwei est porté disparu, une enquête est immédiatement ouverte en France8. Il est vu pour la dernière fois au moment de son départ vers la Chine9, le 29 septembre.